Elle juge que la politique monétaire actuelle favorise les conditions d'un recul de l'inflation à moyen terme.

Le 16 décembre, elle avait brutalement relevé ce taux principal de 6,5 points pour tenter d'enrayer un mouvement de panique à l'origine d'un effondrement du rouble et d'une envolée de l'inflation, qui a atteint 11,4% en décembre.

La Banque centrale de Russie prévoit désormais une contraction de 3,2% du produit intérieur brut (PIB) au premier semestre 2015. Elle pense que la croissance a été de 0,6% en 2014.

(Rédaction de Moscou, Bertrand Boucey pour le service français, édité par Marc Angrand)