Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a fini en légère baisse vendredi, le Dax cédant 0,21% dans un marché peu enclin au risque avant une cascade de rendez-vous macroéconomiques et de sociétés.

L'indice vedette a perdu 26,92 points à 12.540,50 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes abandonnait 0,14% à 25.983,35 points.

"Les marchés actions abordent une semaine riche en résultats et décisive" pour l'orientation des indices, résume Robert Greil, de la banque Merck Finck, cité par l'agence DPA.

Non seulement la Banque centrale européenne se réunit jeudi, dans un contexte délicat fait de conjoncture solide et d'inflation languissante, mais la chancelière allemande Angela Merkel se rend le lendemain à Washington sur fond de tensions commerciales.

Par ailleurs, en Allemagne, l'éditeur de logiciels SAP ouvrira mardi le bal des résultats du premier trimestre, suivi des poids lourds Lufthansa et Volkswagen jeudi, puis Daimler vendredi.

Or, nombre d'analystes anticipent un ajustement à la baisse des performances attendues des entreprises, notamment en raison d'effets de change négatifs au premier trimestre.

Enfin, sur le front macroéconomique, le gouvernement allemand dévoilera mercredi ses prévisions, très attendues après une succession d'indicateurs en demi-teinte.

Côté valeurs, Vonovia a cédé 0,30% à 40,33 euros alors que le spécialiste du locatif à loyer modéré, qui a racheté son concurrent autrichien Buwog, a acquis jeudi environ 11 millions de nouvelles actions Buwog.

Deutsche Bank a glissé de 0,96% à 11,57 euros: non seulement Morgan Stanley, Goldman Sachs et Commerzbank ont simultanément abaissé leur recommandation sur le titre avant l'ouverture des marchés, mais la banque a admis avoir viré par inadvertance 28 milliards d'euros fin mars dans le cadre d'une opération financière de routine, un cas sans précédent illustrant les failles informatiques de la banque.

Volkswagen (-1,26% à 171,10 euros) a fini dans le rouge, plombé par l'annonce du placement en détention provisoire d'un responsable de sa filiale Porsche, soupçonné de chercher à fuir une enquête pour "fraude" dans l'affaire des moteurs diesel truqués.

afp/rp