Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort reprenait des couleurs mardi, le Dax gagnant 0,58% dans un marché tiré par la reprise des échanges à Wall Street et vigilant sur le niveau de la monnaie unique.

Vers 08H20 GMT, l'indice vedette rebondissait de 76,77 points à 13.277,28 points, au lendemain d'un repli de 0,34%, tandis que le MDax des valeurs moyennes prenait 0,57% à 26.955,60 points dans les premiers échanges.

La place francfortoise évolue dans un couloir, au gré des impulsions du jour, tiraillée entre la course aux records à Wall Street et la remontée de l'euro face au dollar, pénalisante pour les nombreux groupes exportateurs.

La Bourse de New York doit rouvrir ce mardi, au lendemain d'un jour férié et en pleine saison des résultats attendus avec optimisme, entraînant dans son sillage les indices européens.

Mais parallèlement, "il y a bien longtemps que le contexte n'a pas été aussi favorable" à une hausse de la monnaie unique, qui s'échangeait mardi autour de 1,22 dollar, relève Milan Cutkovic, stratégiste chez AxiTrader.

Non seulement la conjoncture demeure solide dans la zone euro, mais la Banque centrale européenne réfléchit ouvertement au calendrier de son prochain resserrement monétaire, deux facteurs qui pourraient conduire l'euro "autour de 1,25 dollar".

Côté indicateurs, l'inflation allemande a été confirmée mardi à 1,7% sur un an en décembre, soit une légère décélération par rapport à novembre, qui devrait se confirmer dans les prochains mois sur fond de ralentissement de la hausse des prix de l'énergie.

Lufthansa prenait la tête de l'indice, gagnant 1,68% à 29,64, alors que le géant de l'aviation est en lice pour reprendre la compagnie italienne Alitalia après avoir obtenu le feu vert pour racheter des activités de sa compatriote Air Berlin.

Le gouvernement italien a annoncé lundi qu'il souhaitait étudier plus en détail les trois offres rivales, déposées par Lufthansa, le fonds américain Cerberus et EasyJet.

Volkswagen restait proche de l'équilibre, grappillant 0,11% à 180,10 euros, à la veille de la publication des ventes annuelles du groupe, qui devrait rester numéro un mondial devant son rival japonais Toyota.

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