Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a fini lundi en nette hausse, le Dax gagnant 0,99%, porté par l'optimisme des investisseurs sur la reprise des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis et le rebond de Bayer.

L'indice vedette a gagné 120,75 points sur la séance pour finir à 12'331,30 points. Le MDax des valeurs moyennes a de son côté pris 0,47%, à 26'502,64 points.

Le Dax, après avoir perdu 1,7% la semaine passée accablé par la dégringolade de Bayer, s'est repris dans le sillage de Wall Street, signe de l'optimisme des investisseurs sur de possibles avancées dans les négociations commerciales entre Washington et Pékin.

La Chine va envoyer un haut responsable aux Etats-Unis fin août pour renouer les discussions, les premières du genre depuis le début de la guerre commerciale que se livrent les deux pays à coup de taxes à l'importation sur divers produits.

Côté valeurs, Bayer (+3,04% à 80,78 euros) a poursuivi sa reprise amorcée vendredi devant son concurrent BASF (+1,66% à 78,86 euros).

Les deux titres ont été soutenus par une étude de Credit Suisse, qui a repris le suivi de Bayer avec une recommandation à "surperformer" et un objectif de cours de 95 euros, et vise 105 euros pour le titre BASF avec la même recommandation.

Linde a avancé de 2,53% à 194,30 euros. La Commission européenne a autorisé lundi le projet de méga-fusion entre le fabricant de gaz industriel allemand et son concurrent américain Praxair, après une série de concessions des deux intéressés.

Volkswagen a progressé de 0,19% à 139,00 euros. Le constructeur va devoir rappeler 700.000 véhicules Tiguan et Touran à travers le monde, en raison d'un équipement défectueux sur le toit risquant de s'enflammer.

Les valeurs bancaires ont terminé en bas de tableau, Commerzbank reculant de 0,10% à 8,12 euros et Deutsche Bank grignotant 0,09% à 9,77 euros, malgré les déclarations rassurantes du président de la Bundesbank, Jens Weidmann, qui a indiqué dimanche au journal Frankfurter Allgemeine Zeitung ne voir aucun risque majeur pour les banques allemandes suite à la crise monétaire en Turquie.

afp/ol