Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a fini en hausse mardi, le Dax progressant de 0,43%, alors que les investisseurs capitalisent sur une possible détente des tensions commerciales entre Pékin et Washington.

L'indice vedette a avancé de 53,19 points à l'issue de la séance pour finir à 12'384,49 points. Le MDax des valeurs moyennes a de son côté pris 0,51%, à 26'443,25 points.

"On peut accorder au Dax d'avoir été pendant deux séances consécutives le lieu où les acheteurs n'ont pas jeté l'éponge", note Jochen Stanzl, de CMC Markets tout en prévoyant un nouveau resserrement.

Après un démarrage laborieux, le Dax a en effet pris mardi de la vitesse pour retrouver le rythme soutenu de la séance de lundi, confirmant le rebond après trois semaines de difficultés liées à la crise de la livre turque, aux déboires de Bayer et aux tensions commerciales.

Sur le front commercial, alors qu'émissaires chinois et américains doivent se rencontrer cette semaine, Pékin a affirmé mardi "garder espoir" d'"obtenir de bons résultats" à l'occasion de ces discussions, tandis que Donald Trump a indiqué ne pas "en attendre grand chose" et fustigé de nouveau une "manipulation" du yuan.

Mais le symposium de Jackson Hole vendredi, qui réunit économistes et banquiers centraux dans l'Etat du Wyoming, jette aussi les investisseurs dans le doute.

Le président Donald Trump a répété à plusieurs reprises ne pas être convaincu par la nécessité des hausses des taux d'intérêt, des hausses pourtant perçues par les investisseurs comme essentielles pour rémunérer le risque.

Du coté des valeurs, le groupe pharmaceutique Bayer a poursuivi son rebond, terminant en hausse de 1,66% à 82,12 euros.

Volkswagen a gagné 1,24% à 140,72 euros. Le constructeur a annoncé la fin au 1er janvier 2019 de l'accord qui le lie aux petits actionnaires de sa division de camions MAN, après une révision à la hausse par un tribunal de Munich du dividende que Volkswagen devait leur verser (5,50 euros, soit 2,20 euros de plus que ce que VW voulait payer).

A l'inverse le fabriquant de gaz industriel Linde (-0,64% à 193,05 euros), dont la fusion avec l'américain Praxair a été autorisée lundi par les gendarmes européens de la concurrence, a été ralenti par des prises de bénéfices.

afp/buc