* Valeurs qui se traitent ex-dividende 
    * Le point sur les marchés européens 

    PARIS, 18 décembre (Reuters) - Les valeurs du jour jeudi à
la Bourse de Paris, qui a clôturé en nette hausse après les
déclarations jugées encourageantes de la Fed sur l'économie
américaine et sa promesse d'une gestion "prudente" de la
remontée de ses taux d'intérêt. et
 
    Le CAC 40, dont toutes les composantes ont
progressé, a gagné 3,35% à 4.249,49 points, l'indice signant sa
meilleure performance sur une séance depuis le 23 avril 2013:
       
    * ALCATEL-LUCENT a bondi de 8,72% à 2,892 euros,
plus forte hausse du CAC 40 dans des volumes ayant représenté
2,5 fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois sur
Euronext, avec le retour des spéculations sur un rapprochement
avec son rival européen Nokia Networks (+3,4%).
 
    
    * Les VALEURS CYCLIQUES et FINANCIERES ont pleinement
profité des déclarations de la Fed.
    CAPGEMINI, pour laquelle Morgan Stanley a relevé
son objectif de cours de 64 à 73 euros, a fini en hausse de
6,46% à 59,96 euros.
    AXA, qui a également conclu un accord avec
Certinvest et Sif Transilvania en vue de leur céder ses
activités d'assurance-vie, épargne et retraite en Roumanie 
, a grimpé de 5,51% à 19,235 euros.
    VINCI s'est octroyé 6,0% à 45,725 euros, VALEO
 4,87% à 101,95 euros, GEMALTO 4,55% à 66,42
euros, SOCIETE GENERALE 3,94% à 35,22 euros et BNP
PARIBAS 3,71% à 49,24 euros.
    
    * GENFIT a bondi de 9,92% à 37,80 euros, plus
forte progression du SBF 120. CM-CIC Securities a
initié la couverture de la valeur avec une opinion d'achat et un
objectif de cours de 70 euros compte tenu du potentiel du
médicament phare de la société, le GFT505, en Europe, aux
Etats-Unis et en Asie.    
    
    * GAMELOFT a fini sur un gain de 9,35% à 3,51
euros après une chute de 61% depuis le début de l'année. Des
investisseurs ont indiqué souhaiter se repositionner sur
l'éditeur de jeux vidéo suite à une chute nourrie par le manque
de visibilité du groupe qui devrait, selon eux, s'améliorer l'an
prochain.
    
    * CGG a progressé de 7,48% à 5,406 euros, la
valeur, qui a chuté de plus de 29% lundi après le renoncement de
TECHNIP (+1,84% à 49,75 euros), poursuivant son rebond
sur un support technique vers 4,8-5,0 euros.
    
    * En revanche, HERMES INTERNATIONAL (-3,02% à
295,50 euros)  a accusé la plus forte des quelques baisses du
SBF 120, la valeur, qui a été dopée la veille (+10%)
par la distribution des actions LVMH (+3,5% à 130,25
euros), ayant buté contre une résistance technique autour de 300
euros.
    
    * TARKETT a reculé de 2,11% à 18,11 euros. HSBC a
ramené sa recommandation sur la valeur de "surpondérer" à
"neutre" tandis que Raymond James a abaissé son objectif de
cours sur le titre de 30 à 23,50 euros et Deutsche Bank le sien
de 25 à 20,90 euros. Les analystes soulignent l'exposition du
groupe à la Russie, ce qui pourrait peser sur la confiance des
investisseurs dans le titre.
    
    * AÉROPORT DE PARIS (-1,76% à 97,12 euros) a
annoncé mercredi qu'il proposait, dans le cadre du prochain
contrat de régulation économique (CRE) couvrant la période
2016-2020, un programme d'investissements de 3,1 milliards
d'euros, après 2,0 milliards sur la période 2011-2015.
 Un trader en poste à Paris juge toutefois "très
ambitieux" ce programme d'investissements.
    
    * EDENRED s'est replié de 0,91% à 22,77 euros,
UBS, qui ne conseille plus la valeur à l'achat, anticipant une
baisse des attentes de résultats des analystes pour le groupe de
services prépayés aux entreprises en raison des récentes
variations des devises des pays émergents. 
    
    * PLASTIVALOIRE a fini en hausse de 4,83% à 34,74
euros dans des volumes ayant représenté environ cinq fois leur
moyenne quotidienne des trois derniers mois sur Euronext,
l'équipementier automobile ayant fait état de résultats annuels
2013-2014 meilleurs que prévu. 
    
    * COMPAGNIE DES ALPES (+4,28% à 15,10 euros) a
fait état d'une hausse meilleure qu'attendu de sa marge
opérationnelle annuelle, a relevé l'objectif de marge de son
activité parcs et renoué avec une politique de distribution de
dividendes. 

 (Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Matthieu Protard)