* Valeurs qui se traitent ex-dividende 
    * Le point sur les marchés européens 

    PARIS, 11 février (Reuters) - Les valeurs du jour jeudi à la
Bourse de Paris, où le CAC 40 a perdu 4,05% à 3.896,71
points, des résultats décevants étant venus renforcer les
inquiétudes des investisseurs après les déclarations jugées peu
convaincantes de la présidente de la Réserve fédérale américaine
Janet Yellen. 
    
    * Les VALEURS BANCAIRES européennes (-6,26%) ont à
nouveau chuté et subi la plus forte baisse sectorielle en Europe
en raison des craintes persistantes de dégradation de leur
rentabilité et de leur solvabilité face à la détérioration des
perspectives de croissance. 
    SOCIÉTÉ GÉNÉRALE a abandonné 12,57% à 27,465
euros, plus forte baisse du CAC 40, également plombé par la
non-confirmation de son objectif 2016 de rentabilité des fonds
propres. Cela ne constitue en aucune manière un avertissement
sur les résultats du premier trimestre 2016, a assuré le
directeur général de la banque Frédéric Oudéa. 
 
    CREDIT AGRICOLE a reculé de 6,6% à 7,667 euros et
BNP PARIBAS de 6,02% à 37,36 euros.
    En revanche, NATIXIS a progressé de 5,56% à 4,329
euros à la faveur de résultats meilleurs que prévu et de sa
proposition de dividende au titre de 2015. 
    Les valeurs FINANCIÈRES n'ont pas été épargnées avec un
recul de 5,62% de l'indice sectoriel européen, et AXA
 a perdu 6,97% à 18,885 euros.
   
    * ARCELORMITTAL a reculé de 6,82% à 2,624 euros
alors que Rio Tinto (-3,399%) a publié une perte nette
annuelle, conséquence de la chute des cours du minerai de fer et
du cuivre, et a renoncé à son engagement de maintenir ou
d'augmenter son dividende à partir de cette année. 
    APERAM (+1,83% à 26,185 euros) a pour sa part
résisté au lendemain de l'annonce de résultats et d'objectifs
salués par le marché. 
         
    * PERNOD RICARD (-6,72% à 92,89 euros) a accéléré
le pas au deuxième trimestre de son exercice décalé grâce à des
effets calendaires positifs, mais reste à la peine en Chine où
il ne prévoit pas d'amélioration pour 2015-2016. 
    
    * LEGRAND (-6,4% à 43,085 euros) est tombé à un
plus bas d'un an après avoir des prévisions jugées prudentes
pour cette année. 
    
    * A l'inverse, PUBLICIS (+1,76% à 53,65 euros) a
signé la seule hausse du CAC 40 après avoir terminé mieux que
prévu une année 2015 contrastée, marquée par une génération de
trésorerie record en dépit d'une croissance organique décevante
et de la perte de plusieurs budgets importants. 
    
    * KORIAN a reculé de 14,66% à 24,62 euros, plus
forte baisse de l'indice SBF 120 après avoir abaissé
la veille sa prévision de taux de marge d'Ebitda 2015.
 

    * REXEL (-10,89% à 8,759 euros) est tombé à son
plus bas niveau depuis plus de six ans après avoir dévoilé sa
feuille de route et des objectifs financiers pour 2016-2020
jugés décevants par les investisseurs, tout comme le dividende
pour 2015. 
    
    * EDENRED (-10,13% à 13,935 euros) a publié des
résultats 2015 marqués par des effets de change négatifs et la
situation économique difficile au Brésil, marché clé pour le
groupe qui a maintenu toutefois le niveau de son dividende.
 
    
    * FAURECIA (-6,49% à 27,885 euros) a ramené l'an
dernier sa dette sous la barre du milliard d'euros et amélioré
sa marge opérationnelle, mais l'équipementier automobile
s'attend à un ralentissement de la croissance de ses ventes en
2016 sur des marchés moins porteurs. 
    
    * GENFIT a pris 6,01% à 27,5 euros après la
publication dans une revue spécialisée de résultats sur
l'Elafibranor, le traitement de la société biopharmaceutique
contre la NASH, une maladie hépatique.    
    
    * SOLOCAL GROUP (-23,49% à 4,517 euros) a clôturé
comme la plus forte baisse de l'indice CAC Mid & Small 
après avoir annoncé un recul de ses résultats 2015 et une
provision de 35 millions d'euros liée à l'annulation par la
justice d'un plan de sauvegarde pour l'emploi. 
    
    * EUROPACORP (+3,76% à 4,41 euros) a annoncé la
démission de son directeur général Christophe Lambert, remplacé
par Marc Shmuger, ce qui relance les spéculations sur la
société. 

 (Joseph Sotinel et Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par
Dominique Rodriguez)