* Valeurs qui se traitent ex-dividende 
    * Le point sur les marchés européens 

    PARIS, 10 août (Reuters) - Les valeurs du jour lundi à la
Bourse de Paris, qui a fini en hausse, comme les autres marchés
européens, soutenus par le retournement des valeurs liées aux
ressources de base et l'optimisme accru des investisseurs pour
la zone euro où la croissance semble se consolider au regard des
derniers indicateurs de l'OCDE. 
    L'indice CAC 40, qui a encore une fois flirté avec
les 5.200 points, a avancé de 0,79% à 5.195,41 points:
    
    * Le SECTEUR des RESSOURCES de BASE (+1,55%) a fini
en tête des hausses sectorielles en Europe, après avoir lâché
plus de 1% à la mi-journée, dans le sillage des cours des métaux
(+2,63% pour le cuivre et +3,43% pour le nickel 
vers 18h), qui ont profité d'importations chinoises de métaux
plus élevées que prévu.
    ERAMET a gagné 2,25% à 60,01 euros et
ARCELORMITTAL a pris 0,28% à 8,712 euros.
    
    * VINCI a grimpé de 1,91% à 60,33 euros, plus
forte hausse du CAC 40. JPMorgan a relevé ses prévisions de
résultats pour le groupe de BTP et de concessions en mettant en
avant les résultats "solides" et le relèvement de son objectif
de bénéfice 2015 publiés fin juillet. 
    * De même, EIFFAGE s'est octroyé 1,86% à 55,85
euros après une autre note de JPMorgan dans laquelle le broker
relève une valorisation "très attrayante".    
    
    * AXA a progressé de 1,9% à 25,195 euros. Barclays
estime dans une note que les incertitudes liées à Solvabilité 2
sont plus faibles pour Axa que pour d'autres groupes européens
et le courtier souligne également de meilleures perspectives en
matière de dividende.
    
    * En revanche, AIRBUS GROUP (-0,56% à 66,13 euros)
s'est retournée à la baisse pour enregistrer la plus mauvaise
performance de l'indice CAC 40 après avoir buté sur une
résistance technique représentée par le plus haut historique
inscrit par le groupe en Bourse jeudi dernier, à 67,88 euros.
    
    * Les incertitudes autour de la croissance chinoise après de
nouveaux indicateurs décevants publiés ce week-end ont alimenté
les prises de bénéfices sur plusieurs VALEURS AUTOMOBILES, la
Chine étant le premier marché automobile mondial.
 
    VALEO a baissé de 0,39% à 126,95 euros, après un
gain de 23% depuis le début de l'année, et PSA de
0,33% à 18,37 euros (+80,3% entre fin 2014 et vendredi dernier).
    
    * SOLOCAL GROUP (-2,31% à 0,38 euro) a enregistré
la plus forte baisse du SBF 120, la valeur, qui a
comblé un "gap" ouvert le 17 juin entre 0,383 et 0,384 euro, se
reposant sur un support technique vers 0,38 euro.
    
    * COFACE a perdu 0,96% à 9,435 euros. Plusieurs
analystes ont souligné dernièrement la déception née des
résultats trimestriels publiés par l'assureur-crédit fin
juillet.
    
    * AIR FRANCE-KLM a reculé de 0,37% à 6,427 euros.
Le groupe a fait état d'une hausse de 3% en juillet de son
trafic par passager kilomètre transporté (PKT) et d'un recul de
10,4% dans l'activité cargo. Un analyste juge
peu encourageantes ces données et souligne la déception dans le
cargo.
    
    * JCDECAUX (+2,96% à 34,455 euros) a fini en tête
des hausses du SBF 120. Le groupe pourrait multiplier
par plus de deux au cours des 10 prochaines années sa part de
marché dans le monde en s'appuyant notamment sur l'acquisition
de concurrents aux Etats-Unis, rapporte lundi le Financial
Times, citant le président du directoire de JCDecaux.
 
    
    * ADOCIA a fini en hausse de 2,53% à 89,20 euros,
un analyste se montrant optimiste pour la société de
biotechnologie après que celle-ci a fait état le mois dernier
d'un bénéfice net semestriel de 6,7 millions d'euros, contre une
perte de 5,5 millions un an auparavant.
    
    * GTT a gagné 2,07% à 52,79 euros, le titre du
spécialiste des systèmes de confinement à membranes pour le
transport maritime et le stockage du gaz naturel liquéfié
rebondissant sur un support technique majeur. 
    
    * ARCHOS (-5,69% à 1,99 euro) a enregistré l'un
des replis les plus marqués de l'indice CAC Mid & Small 
dans des volumes nourris, après que le spécialiste des tablettes
et smartphones a vu sa perte opérationnelle pratiquement doubler
au premier semestre. 

 (Alexandre Boksenbaum-Granier et Raphaël Bloch, édité par Cyril
Altmeyer)