* Valeurs qui se traitent ex-dividende 
    * Le point sur les marchés européens 

    PARIS, 20 août (Reuters) - Les valeurs du jour mercredi à la
Bourse de Paris, qui a fini en baisse à l'issue d'une séance une
nouvelle fois peu animée, les investisseurs faisant preuve
d'attentisme après deux séances de hausse du marché avant la
publication à 20h du compte rendu de politique monétaire de la
Fed.
    L'indice CAC 40 a cédé 0,32% à 4.240,79 points dans
des volumes ayant représenté 63% de leur moyenne quotidienne des
trois derniers mois sur Euronext:
    
    * GDF SUEZ a perdu 2,26% à 18,63 euros, plus forte
baisse du CAC 40. Deux réacteurs nucléaires belges exploités par
Electrabel, filiale de GDF Suez, pourraient rester à l'arrêt
jusqu'au printemps ou ne jamais redémarrer, selon la
radiotélévision publique VRT. 
    De son côté, AREVA a lâché 1,41% à 11,855 euros.
        
    * La pause du marché dans l'attente d'éventuels signaux de
la Réserve fédérale sur le calendrier du relèvement de ses taux
a été alimentée par les VALEURS CYCLIQUES principaux soutiens à
la tendance du marché ces deux derniers jours.
    ACCOR a reculé de 0,65% à 35,345 euros, VALEO
 de 0,64% à 91,50 euros et GEMALTO 0,62% à
74,88 euros.
        
    * En revanche, LAFARGE a avancé de 0,49% à 57,66
euros, la valeur testant sa moyenne mobile à 200 jours, à 58,15
euros.
    
    * Les PARAPETROLIERES ont gagné du terrain dans le sillage
du rebond des cours du pétrole (+0,84% pour le contrat à
échéance septembre expirant ce mercredi sur le baril de brut
léger américain et +0,23% pour le Brent vers
17h45) soutenu par les tensions au Proche Orient, que ce soit en
Iraq ou à Gaza., et
 
    TECHNIP a grimpé de 0,36% à 70 euros et CGG
 a pris 2,06% à 6,736 euros.
    
    * PUBLICIS (+1% à 55,46 euros) a fini en tête du
CAC 40. Des analystes considèrent que malgré certains signes de
faiblesse, le groupe reste solide tandis que l'échec de la
fusion avec Omnicom devrait permettre au groupe
publicitaire français de réaliser de nouvelles acquisitions et
se développer notamment dans le numérique.
    
    * GENFIT (+2,4% à 28,14 euros) a enregistré la
plus forte progression du SBF 120, la valeur étant
repassée au-dessus de sa moyenne mobile à 50 jours, à 27,56
euros, autour de laquelle le titre évolue depuis le 8 août.
    
    * IPSEN a avancé de 1,82% à 33 euros, la valeur
ayant franchi deux résistances techniques importantes, ses
moyennes mobiles à 50 et 200 jours, à respectivement 33,14 euros
et 32,52 euros.
        
    * ESSILOR a progressé de 0,69% à 74,45 euros, des
analystes soulignant la qualité des fondamentaux de la société
et l'amélioration attendue de ses résultats. Le consensus
Thomson Reuters I/B/E/S anticipe une croissance de 11% du
chiffre d'affaires cette année et une progression de 9% du
résultat net.    
    
    * APERAM s'est octroyé 1,11% à 24,19 euros. ING a
repris en début de semaine la couverture de la valeur avec une
recommandation à "conserver" et un objectif de cours de 26
euros, le broker soulignant la capacité du spécialiste de
l'acier inoxydable à augmenter ses prix et les résultats
meilleurs qu'attendu du groupe au deuxième trimestre.
     
    * SARTORIUS STEDIM BIOTECH a perdu 3,66% à 123,75
euros, plus forte baisse du SBF 120, la valeur ayant
échoué à franchir sa moyenne mobile à 50 jours, à 128,30 euros,
testée la veille.
    
    * SCOR (-2,32% à 22,93 euros), "survendue" sur le
plan graphique, a touché en séance un plus bas de plus d'un an
(juin 2013), à 22,835 euros. Plusieurs analystes se montrent
réservés sur la valeur depuis quelques semaines au regard de
l'environnement de taux bas, certains jugeant même les attentes
du marché encore trop élevées et anticipant une baisse des
prévisions de résultats après une publication semestrielle
considérée comme "mitigée".

 (Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Matthieu Protard)