* Valeurs qui se traitent ex-dividende 
    * Le point sur les marchés européens 

    PARIS, 22 avril (Reuters) - Les valeurs du jour mercredi à
la Bourse de Paris, qui a fini en hausse une séance indécise,
marquée par des résultats d'entreprises mitigés et les
évolutions du dossier grec.
    L'indice CAC 40 a pris 0,36% à 5.211,09 points:
    
    * BNP PARIBAS s'est octroyé 4,35% à 58,01 euros,
plus forte hausse du CAC 40. Morgan Stanley a relevé son conseil
sur la valeur de "pondération en ligne" à "surpondérer", le
broker soulignant les effets des mesures de la BCE ou encore
l'amélioration de la qualité des actifs. 
    
    * Les VALEURS BANCAIRES de la zone euro (+1,35%) ont
gagné du terrain dans le sillage des établissements grecs
 (+13,4%). La BCE a de nouveau relevé le plafond des
liquidités mises à la disposition des banques grecques dans le
cadre de son mécanisme d'urgence ELA pour le porter à 75,5
milliards d'euros, selon une source bancaire. 
    CREDIT AGRICOLE a fini en hausse de 1,97% à 13,69
euros et SOCIETE GENERALE de 1,13% à 45,75 euros.
    
    * ALCATEL-LUCENT (+2,76% à 3,905 euros) a été
soutenue par Bernstein et Barclays qui se montrent optimistes
sur les effets de la fusion avec Nokia (+2,32%).
 
    
    * AIRBUS GROUP s'est adjugé 1,95% à 65,80 euros.
Son concurrent Boeing (-2,3% vers 18h) a fait état d'une
hausse de 38% de son bénéfice net au premier trimestre grâce à
l'augmentation de sa production d'avions commerciaux, mais sa
capacité de génération de trésorerie inquiète les analystes.
 
        
    * PUBLICIS a ajouté 1,94%, à 78,30 euros, à sa
hausse de 6,18% mardi résultant de sa publication trimestrielle.
 
    
    * ESSILOR a grimpé de 1,7% à 113,60 euros.
Plusieurs brokers ont relevé leur recommandation et/ou objectif
de cours sur la valeur à la suite de la publication
trimestrielle du groupe, marquée par une progression de ses
ventes grâce à son dynamisme en Amérique du Nord et à
d'importants effets de change positifs.  
    
    * En revanche, le SECTEUR du LUXE a pâti de la publication
décevante de Kering. 
    KERING a reculé de 3,88% à 171,10 euros, plus
forte baisse du CAC 40, les investisseurs s'inquiétant pour
Gucci, la marque phare du groupe français dont l'activité à une
nouvelle fois déçu au premier trimestre. 
    LVMH a cédé 1,98% à 160,85 euros et HERMES
 1,8% à 338,95 euros.
    
    * CARREFOUR a lâché 0,91% à 31,64 euros et CASINO
 1,12% à 80,50 euros. Le distributeur britannique Tesco
 (-5,15%) a publié une perte annuelle de 6,4 milliards
de livres (8,9 milliards d'euros), la plus lourde de ses 96 ans
d'histoire, conséquence de la désaffection des consommateurs,
qui l'a obligé à déprécier la valeur de ses supermarchés.
 
    
    * GENFIT (-8,3% à 40,67 euros, plus forte baisse
du SBF 120 ) a porté à 12,06% son recul depuis lundi
soir, la valeur marquant une pause après un bond de 45,76% entre
les 9 et 20 avril sur fond de spéculations croissantes autour
d'annonces que pourrait faire le groupe à l'occasion d'un
congrès très attendu à Vienne cette semaine. 
    
    * VALLOUREC a perdu 3,83% à 24,22 euros, plombée
par une note de Natixis dans laquelle le broker dit s'attendre à
une "annus horribilis" pour le producteur de tubes sans soudure
en acier malgré Valens, son plan d'économies. 
    
    * INGENICO a abandonné 3,35% à 109,65 euros après
avoir clôturé à un plus haut historique mardi, soutenue alors,
selon des opérateurs de marché, par de nouvelles spéculations
d'un retrait de SAFRAN (+1,48% à 70 euros) du capital
du spécialiste des services de paiement, qui pourrait faciliter
un rachat du groupe. Aurel BGC juge ces rumeurs
un "peu bancales" et "plus crédible" une erreur sur la taille
d'un ordre au fixing du marché.
    
    * BIC (+8,14% à 152,05 euros, plus forte hausse du
SBF 120 ) a inscrit un plus haut historique à 158,75
euros après avoir fait état de résultats trimestriels en forte
hausse avec la progression de ses ventes. 
    
    * ZODIAC AEROSPACE (+7,15% à 33,195 euros) a
rassuré les investisseurs en déclarant avoir réduit quasiment
par trois en un mois son retard dans la fabrication de sièges
d'avions. 

 (Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Dominique Rodriguez)