BRUXELLES, 29 juillet (Reuters) - La Commission européenne a classé sans suite mardi son enquête sur le refus de plusieurs horlogers de luxe de fournir des pièces détachées à des réparateurs indépendants.

L'enquête de trois ans de la CE faisait suite à une décision du Tribunal qui avait estimé, en 2010, que l'exécutif européen avait eu tort de débouter la Confédération Européenne des Associations d'Horlogers Réparateurs (CEAHR).

La CEAHR, qui représente les professionnels de neuf pays de l'UE dont la France, l'Allemagne, l'Italie et la Grande-Bretagne, estime que le comportement des horlogers est anticoncurrentiel et risque d'obliger certains artisans indépendants à mettre la clé sous la porte.

La CE a jugé qu'il était peu probable de trouver une telle infraction dans ce dossier. (Foo Yun Chee, Wilfrid Exbrayat pour le service français)