BERLIN, 5 juillet (Reuters) - Le président du Parlement européen Martin Schulz estime que la Grèce devra prendre une autre devise si le "non" l'emporte au référendum de dimanche sur le plan "argent frais contre réformes" proposé par ses créanciers.

"Est-ce que la Grèce est encore dans l'euro après ce référendum? C'est certainement le cas, mais, si elle dit "non", elle devra introduire une autre monnaie après le référendum parce que l'euro ne sera pas disponible comme moyen de paiement", a déclaré Martin Schulz à la Deutschlandfunk, la radio allemande, lors d'une interview réalisée jeudi et diffusée dimanche.

"Au moment où quelqu'un introduit une nouvelle devise, il sort de la zone euro. Ce sont les éléments qui me donnent un certain espoir que les gens ne voteront pas "non" aujourd'hui", a ajouté le président du Parlement européen. (Madeline Chambers; Danielle Rouquié pour le service français)