S'exprimant devant les députés de son parti, Syriza, à l'occasion de la séance inaugurale du nouveau Parlement, Alexis Tsipras a précisé qu'il comptait parvenir aussi vite que possible au premier examen des projets de réformes demandées dans le cadre du programme d'assistance de 85 milliards d'euros conclu en août.

Cela permettra à la Grèce, a-t-il précisé, de pouvoir ouvrir des négociations avec ses partenaires de la zone euro sur un allègement de la dette.

"Mettre en oeuvre le plan de sauvetage ne va pas être facile. Nous sommes obligés de prendre ces décisions bien qu'elles ne nous plaisent pas. C'est nécessaire pour sortir de ce système de surveillance et démarrer immédiatement les discussions sur la question de la dette", a-t-il dit. "Notre objectif principal est de sortir de ce système de surveillance et de retrouver l'accès aux marchés. Mais une condition nécessaire à cela est un retour à la croissance", a-t-il poursuivi.

(Renee Maltezou, Pierre Sérisier pour le service français)