Le prix du baril de brut de la mer du Nord a chuté d'environ 115 dollars en juin 2014 à 50 dollars aujourd'hui, ce qui a amené les grandes compagnies pétrolières à réduire leurs investissements et à tailler dans leurs effectifs.

En excluant la production offshore d'hydrocarbures, la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Norvège devrait ralentir à 1,3% cette année après 2,2% en 2014 tandis que la prévision pour 2016 a été abaissée à 1,8% contre 2,4% en juin, a précisé le SSB.

"Les perspectives économiques de la Norvège sont désormais quelque peu affaiblies par rapport à ce qu'elles ont été pendant longtemps. Nous supposons en conséquence que l'orientation de la politique budgétaire en 2016 sera dans une certaine mesure plus expansionniste qu'au cours des deux années précédentes", ajoute l'institut.

La banque centrale de Norvège a abaissé en juin son principal taux directeur à 1,0%, un niveau historiquement bas, et elle avait alors estimé à 70% la probabilité d'un abaissement supplémentaire lors de sa réunion du 24 septembre.

La couronne s'est depuis affaiblie davantage que ce qu'avait anticipé la Norges Bank, ce qui, aux yeux de certains analystes, pourrait retarder un nouvel assouplissement monétaire.

(Terje Solsvik, Bertrand Boucey pour le service français, édité par Juliette Rouillon)