Le référendum sur l'indépendance de l'Écosse cette semaine a capté l'attention cette semaine, le camp du « oui » s'étant retrouvé à égalité avec celui du « non » et l'ayant même devancé d'une courte tête, rappelle BNP Paribas Investment Partners. Une victoire du « oui » augmenterait les incertitudes relatives aux questions monétaires, à la dette publique et à l'appartenance à l'Union européenne, ce qui pourrait conduire les investisseurs à se détourner des actifs britanniques (et écossais). Après un résultat très serré, le problème pourrait persister sur les marchés.


Le recul de la livre affecte deux des positions du gérant, indique ce dernier. En ce qui concerne sa position courte sur les actions du Royaume-Uni par rapport à celles de la zone euro, mise en place via des contrats à terme, BNP Paribas IP pense que l'impact sera limité. S'agissant de sa position vendeuse sur l'immobilier européen par rapport aux actions européennes, l'exposition à l'immobilier britannique est plafonnée à 25 %. Vu que l'exposition relative aux actions du Royaume-Uni est plus importante, l'affaiblissement de la livre a une incidence négative.