Calé depuis le début de l'année près du niveau de sa moyenne de longue période - 100 - l'indicateur synthétisant cette confiance a accéléré ces deux derniers mois, enchaînant une hausse de deux points en mai et une progression de cinq points en juin.

Il s'inscrit donc ce mois-ci à 108, un plus haut depuis juin 2007, alors que les économistes interrogés par Reuters l'attendaient en moyenne à 103.

L'Insee a par ailleurs revu le chiffre de mai à 103, soit un point de plus que dans sa première estimation, en raison de l'actualisation du modèle auquel recourt l'institut pour effectuer la correction des variations saisonnières.

Dans sa note de conjoncture de mars, l'Insee avait souligné shoppingque les périodes d'élections nationales étaient propices à un tel regain temporaire de la confiance des ménages en précisant que "cette amélioration se résorbe toutefois rapidement après l'élection".

Dans le détail, l'enquête de juin fait apparaître une nette amélioration de l'opinion des ménages sur leur situation financière (en hausse de cinq points).

En hausse de trois points, leur opinion sur leur capacité d'épargne future, passe en territoire positif pour la première fois depuis avril 2015.

La proportion de ménages estimant qu'il est opportun d'épargner a en revanche peu varié, gagnant un point et se maintenant à un niveau bien inférieur à sa moyenne de long terme.

Ils sont bien plus optimistes sur l'évolution future de leur niveau de vie, le solde correspondant s'adjugeant 15 points (après sept points en mai) pour atteindre un plus haut depuis mai 2007.

Parallèlement, leurs craintes sur l'évolution du chômage diminuent pour le troisième mois consécutif, reculant de neuf points pour s'établir à son plus bas niveau depuis début 2008, bien en deçà de leur moyenne de long terme.

Le nombre de ménages qui considèrent que les prix augmenteront au cours des douze prochains mois reflue, le solde correspondant abandonnant cinq points et s'éloignant de sa moyenne de longue période.

(Myriam Rivet, édité par Sophie Louet)