Les Etats-Unis ont retrouvé une croissance durable grâce, d'une part, aux soutiens monétaires apportés assez tôt dans le cycle et, d'autre part, à des changements structurels de long terme comme la production et l'exploitation de gaz de schiste qui ont participé au phénomène de ré-industrialisation, selon Sycomore Asset Management. Les indices d'activité manufacturière retrouvent leurs plus hauts des 10 dernières années, supérieurs au précédent cycle d'expansion de 2004 à 2007.


En Europe, la croissance reste faible, plus particulièrement en France, avec une industrie à la traîne, production manufacturière en tête. Seuls les services se maintiennent grâce à la consommation. Les investissements demeurent particulièrement faibles. Une augmentation des salaires en Allemagne stimulerait le pouvoir d'achat du plus grand marché de la zone euro et aurait un impact positif sur la consommation.

Dans les pays émergents, on observe des disparités croissantes, relève le gérant. Certains pays enregistrent des croissances très faibles depuis 2011, alors que d'autres participent à maintenir un niveau d'activité élevé. En effet, en Asie, la croissance a certes ralenti sur les trois dernières années, mais elle demeure relativement robuste. En Chine plus spécifiquement, l'inflation a diminué (2%), ce qui laisse davantage de marge de manoeuvre au gouvernement pour baisser ses taux d'intérêt. A contrario, malgré une reprise du marché actions brésilien depuis le début de l'année -en anticipation des élections prévues le 5 octobre prochain-, les sous-jacents économiques restent médiocres.