"La gestion passive a vécu, vive la gestion active !", s'exclame Dominique Leprévots, Président de l’UBI (Groupe UBP), en titre d'un récent point de vue sur la stratégie d'allocation d'actifs. Alors que l'afflux de liquidités constaté ces dernières années sur les marchés financiers a uniformisé les performances des différentes classes d'actifs, l'heure est venue de renouer avec une sélectivité des segments de marché et des valeurs.

"La surperformance des grands indices s'est auto-entretenue, non pas sur la base de fondamentaux, mais avant tout grâce à l'effet " flux " qu'ont drainé les capitaux investis en ETF. Mais désormais, la gestion active doit à nouveau être plébiscitée sur les marchés actions. Les niveaux de corrélation entre les actions tendent à baisser pour retrouver des niveaux standards, la hausse récente des taux d'intérêt et la normalisation des politiques monétaires réintroduisant des comportements et performances bien distincts en fonction des fondamentaux", explique Dominique Leprévots (Groupe UBP).

Le regain d'intérêt pour la gestion active devrait être d'autant plus fort que la dynamique actuelle est favorable aux "mids-caps", notamment aux Etats-Unis. "Les mesures de stimulation fiscale, d'investissement public massif dans les infrastructures et de relance de l'activité domestique aux Etats-Unis devraient profiter avant tout aux moyennes et petites capitalisations, prévoit Dominique Leprévots. Or, s'il est un domaine dans lequel la gestion active est nécessaire pour performer, c'est évidemment celui des moyennes et petites capitalisations".