A l'heure actuelle, l'épargne est surabondante au sein du système financier mondial, indique Dominic Rossi, Global Chief Investment Officer pour les actions chez Fidelity Worldwide Investment. Les taux d'intérêt proches de zéro et les rendements obligataires proches de niveaux historiquement bas privent pour ainsi dire cette épargne de tout « pouvoir de fixation des prix ». Cela oblige donc les investisseurs à placer leurs capitaux de manière à générer des rendements satisfaisants.

Au niveau des grandes classes d'actifs internationales, les actions à dividendes apparaissent toujours attrayantes par rapport à d'autres actifs telles que les obligations et devraient continuer de susciter l'intérêt des investisseurs. En effet, compte tenu d'un taux de rendement du S&P 500 supérieur à celui de l'emprunt d'État américain à 10 ans et un taux de rendement de l'ordre de 4 % pour les marchés européens, Dominic Rossi se dit convaincu que les actions à dividendes seront l'un des principaux facteurs de soutien des marchés actions, à la faveur de la persistance de la soif de rendements.