BlackBerry s'adjuge 2,69% à 9,55 dollars à Wall Street après avoir dévoilé des comptes dans le vert (into the black en anglais) au dernier trimestre, clos fin février, de son exercice 2014/2015. Un redressement qui s'explique par les réductions de coûts, l'activité du fabricant du BlackBerry continuant de se contracter et même à un rythme plus élevé qu'anticipé par les analystes. La remise sur pied de la firme technologique canadienne n'est pas encore achevée, mais elle entre dans sa deuxième phase, celle de la stabilisation de ses revenus.

Afin d'y parvenir, son directeur général, John Chen, compte développer son activité de logiciels de sécurité et mise sur les marchés des smartphones pour les entreprises et les administrations.

Au quatrième trimestre, BlackBerry a ainsi généré un bénéfice net de 28 millions de dollars, soit l'équivalent de 5 cents par action, contre une perte de 148 millions de dollars et 28 cents par titre l'an passé à pareille époque. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a atteint 4 cents par action, là où les analystes anticipaient une perte de 4 cents par action.

Côté chiffre d'affaires, le tableau est nettement moins rose. Ses ventes ont chuté de 32% à 660 millions de dollars, soit un niveau bien inférieur aux attentes de Wall Street : 786 millions. Le groupe a notamment vendu 1,6 million de BlackBerry au prix moyen de 211 dollars.

S'agissant de ses perspectives, BlackBerry prévoit de continuer à générer un free cash flow positif. Il s'était élevé à 189 millions de dollars au quatrième trimestre. Le groupe affiche également toujours comme objectif d'être durablement rentable en termes de résultat par action, hors éléments exceptionnels, au cours du nouvel exercice.

(C.J)