Avec les politiques très accommodantes des banques centrales, la volatilité des marchés est comme "anesthésiée", mais des chocs exogènes comme les échéances électorales sont de nature à la réveiller, prévient la société de gestion BFT IM.

L'élection présidentielle américaine se tiendra le 8 novembre tandis que le référendum en Italie sur une réforme constitutionnelle est prévu le 4 décembre.

Historiquement, les six semaines précédant l'élection présidentielle américaine connaissent un regain de l'aversion au risque sur les marchés, avec un repli de l'ordre de 3% à 5% sur le S&P 500, explique Michaël Aflalo, directeur des gestions de BFT IM. L'indice boursier américain a néanmoins tendance à regagner les gains perdus dans les trois mois suivants le scrutin, ajoute le gérant.

En Italie, le référendum pour réformer la constitution doit donner, en cas de vote positif, les marges de manoeuvre nécessaires pour relancer une économie qui affiche des difficultés structurelles. L'Italie est un des seuls pays dans la zone euro, avec l'Espagne, à n'avoir pas renoué avec son niveau de croissance du produit intérieur brut (PIB) d'avant la crise de 2008, soulignent les gérants de BFT IM.

-Blandine Hénault, Dow Jones Newswires; +331 40 17 17 53; blandine.henault@wsj.com; ed : TVA