(Actualisation : chiffres de l'Observatoire économique régional de la CCI de Paris dans les grands magasins et centres commerciaux)

L'activité touristique parisienne a été affectée les jours suivants les attentats du 13 novembre dernier, mais la fréquentation des hôtels et les réservations aériennes semblent retrouver des niveaux d'activité habituels, selon l'Office du Tourisme et des Congrès de Paris.

"Le niveau des annulations de réservations aériennes est revenu à la normale cette semaine", a souligné l'Office dans un communiqué, après avoir connu une hausse de 21% la semaine juste après les attentats comparé à la même semaine de l'année dernière, selon des données de ForwardKeys.

Dans l'hôtellerie, la baisse du taux d'occupation des hôtels parisiens tend aussi à diminuer depuis le week-end dernier. Lors de la semaine qui a suivi les événements, les hôtels parisiens ont perdu en moyenne journalière 24 points de taux d'occupation, contre une croissance de 2,4 points en moyenne journalière la semaine d'avant les attentats, d'après chiffres MKG Hospitality.

"Ce recul renvoie notamment à l'annulation de manifestations importantes prévues à Paris la semaine dernière, comme le congrès et le salon des Maires", explique l'Office.

Dans les grands magasins, la fréquentation a baissé de 30% à 50% après les attentats, a indiqué pour sa part vendredi l'Observatoire économique régional de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) Paris Ile-de-France. De leur côté, les centres commerciaux de périphérie ont fait état d'une baisse d'environ 10% à 15% de leur fréquentation la semaine suivant les évènements.

"Si les effets à court terme sont importants, les commerçants sont dans l'expectative en ce qui concerne l'impact de ces événements à plus long terme", indique l'Observatoire.

Selon l'Office de Tourisme et des Congrès de Paris, il avait fallu quatre mois après les attaques perprétées en janvier à Paris pour retrouver un niveau d'activité touristique identique à celui enregistré avant les évènements. Ce délai a été d'un an après les attentats du 11 septembre à New-York et de 8 à 9 mois après ceux qui avaient touchés Londres en 2005.

-Blandine Hénault, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 53; blandine.henault@wsj.com ed: ECH