Les politiques des banques centrales ont toutes les chances de continuer à imprimer les tendances sur les marchés obligataires en 2015, mais trois thèmes clairs apparaissent se profiler, estime Andrew Wells, Global Chief Investment Officer pour les taux et diversifié chez Fidelity Worldwide Investment. Le gérant indique notamment que l'expansion des bilans des banques centrales devrait soutenir les actifs obligataires à l'échelle mondiale, et que la divergence des politiques monétaires va donner lieu à des disparités sur les marchés du crédit et des changes.

Enfin, il anticipe le retour des stratégies de diversification.

2014 s'est avéré être un excellent cru pour les investisseurs au sein de l'ensemble des classes d'actifs obligataires, selon Andrew Wells. Les rendements des emprunts d'État ont reculé, tandis que les tendances sur le front des obligations d'entreprises se sont révélées contrastées : les spreads se sont contractés au sein de celles de catégorie Investment Grade, mais élargis dans le High Yield. Pour autant, les deux classes d'actifs ont enregistré de solides performances absolues. Il y a fort à parier que l'on se souviendra de 2014 comme une année marquée par une divergence grandissante entre les politiques monétaires menées dans les différentes régions du monde.