Le marché parisien a terminé en très léger recul mercredi, plombé par le repli de ses valeurs bancaires et par une nouvelle baisse du titre Sanofi après l'éviction du directeur général du groupe. Le recul de Wall Street avant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale, qui pourrait annoncer mercredi soir la fin de son programme d'assouplissement monétaire quantitatif, a également incité à une certaine prudence sur les marchés. Les publications d'entreprises ont par ailleurs été nombreuses. Le CAC 40 a perdu moins de 0,1% mercredi, à 4.110,64 points, malgré la progression d'une majorité de ses valeurs. Dans le même temps, le SBF 120 a fini pratiquement inchangé, à 3.209,64 points. La tendance a notamment été soutenue par Total, la plus grande capitalisation du CAC 40. L'action du groupe pétrolier a progressé de 2% à 46,40 euros, après la publication de ses résultats du troisième trimestre. Egalement dans le CAC 40, Schneider a gagné 2,4% à 60,28 euros, après la publication de son chiffre d'affaires du troisième trimestre. A l'inverse, Sanofi, la deuxième capitalisation du CAC 40, a perdu 4,5% à 71,15 euros, soit le plus fort recul de l'indice. Le groupe a annoncé mercredi le départ de son directeur général, Chris Viehbacher. Les valeurs bancaires ont également pesé sur la tendance après l'annonce d'une perte trimestrielle par Deustche Bank. Crédit Agricole a cédé 2,7% à 11,41 euros, Société Générale 3% à 37,28 euros et BNP Paribas 2,1% à 48,47 euros. En dehors du CAC 40, Numericable a grimpé de 11,1% à 53,75 euros, après l'annonce de son augmentation de capital destinée à financer l'acquisition de SFR. STMicroelectronics a chuté de 10% à 5 euros après ses résultats trimestriels. (ambroise.ecorcheville@wsj.com)