(Actualisé après le vote)

TUNIS, 30 juillet (Reuters) - L'Assemblée des représentants du peuple (ARP), le parlement tunisien, a retiré samedi sa confiance au Premier ministre Habib Essid, en difficulté avec la présidence, ouvrant la voie à la formation d'un nouveau gouvernement.

Habib Essid, un technocrate entré en fonction il y a moins deux ans, tentait depuis plusieurs semaines de résister à l'idée du président Beji Caïd Essebsi de former un nouveau gouvernement d'union afin de promouvoir de nouvelles réformes économiques.

Le chef de l'Etat compte sur ce nouveau cabinet d'union pour surmonter les divisions politiques au sein de la coalition quadripartite au pouvoir et répondre plus rapidement aux défis économiques et sécuritaires du pays.

Le parti islamiste Ennahda, première formation représentée à l'ARP, et le parti laïque Nidaa Tounes du chef de l'Etat avaient prévenu qu'ils voteraient en faveur de la censure du gouvernement de Habib Essid. (Mohammed Argouby; Jean-Stéphane Brosse et Simon Carraud pour le service français)