"Je pense que le sentiment général des investisseurs de HP Inc est que cela aurait pu être bien pire étant donné la faiblesse attendue du marché des PC et les médiocres chiffres de ventes de PC annoncés par ses pairs", a estimé Bill Kreher, analyste chez Edward Jones.

L'action, dans le rouge à l'annonce des résultats, s'échangeait ensuite en hausse de plus de 2% à 12,45 dollars dans les transactions après la clôture à Wall Street.

Le bénéfice des opérations continues a reculé à 660 millions de dollars (591,66 millions d'euros), soit 38 cents par action, au deuxième trimestre clos le 30 avril de son exercice décalé. Il avait été de 733 millions de dollars, soit 40 cents par action, un an plus tôt.

Hors exceptionnels, le bénéfice s'affiche à 41 cents par action.

Le chiffre d'affaires s'est pour sa part contracté à 11,59 milliards de dollars, contre 12,98 milliards l'année auparavant.

Les analystes attendaient en moyenne un bénéfice de 38 cents par action et un chiffre d'affaires de 11,72 milliards de dollars.

Les coûts et dépenses totaux ont baissé sur la période de 10,3% par rapport au deuxième trimestre 2015, pour s'élever à 10,75 milliards de dollars.

Les ventes de l'activité terminaux informatiques ont diminué de 9,9% et celles de la division imprimantes de 15,8%.

HP Inc prévoit un bénéfice ajusté compris entre 37 et 40 cents par action au troisième trimestre. Les analystes attendaient en moyenne 40 cents, selon Thomson Reuters I/B/E/S.

L'entreprise a abaissé le haut de la fourchette de sa prévision de bénéfice annuel ajusté pour 2016 à 1,65 dollar par action contre 1,69 dollar précédemment. Le bas de la fourchette reste à 1,59 dollar.

Ces résultats sont les deuxièmes annoncés depuis la scission de Hewlett-Packard.

L'autre entité issue de cette scission, Hewlett-Packard Enterprise, a agréablement surpris les investisseurs mardi en annonçant son intention de se séparer de son activité de services aux entreprises et de la fusionner avec Computer Sciences pour se concentrer sur son activité d'informatique dématérialisée ("cloud").

(Alan John Koshy à Bangalore; Bertrand Boucey et Jean-Stéphane Brosse pour le service français)