L'indicateur de retournement se situe quant à lui en zone défavorable.

L'indicateur global est ressorti inchangé à 93, le chiffre de juin ayant été révisé en hausse d'un point, et se maintient en deçà de sa moyenne de long terme qui se situe à 100.

Par secteurs, celui de l'industrie manufacturière est stable à 97, le chiffre de juin ayant été révisé en baisse d'un point, alors que les 18 économistes interrogés par Reuters l'attendaient en moyenne à 98.

Celui des services progresse de deux points à 94 et reste en deçà de sa moyenne de longue période. L'indicateur du commerce de détail progresse de trois points à 99.

L'indicateur du bâtiment recule de deux points à 88, après une baisse de quatre le mois précédent, et celui du commerce de gros recule de trois points par rapport à la dernière période mesurée (mai) pour atteindre 96.

Toujours selon l'Insee, "l'indicateur de retournement pour l'ensemble des secteurs se retrouve dans la zone indiquant une situation défavorable".

INCERTITUDE DANS L'INDUSTRIE

Dans l'industrie, l'indicateur de retournement progresse légèrement en juillet et quitte la zone défavorable pour entrer dans celle indiquant une incertitude conjoncturelle.

Selon l'enquête trimestrielle dans l'industrie manufacturière également publiée mercredi, la demande globale et la demande étrangère se sont dégradées au deuxième trimestre et les soldes correspondants sont désormais sous leur moyenne de long terme.

"Pour les trois prochains mois, les industriels anticipent une stabilité de la demande globale et une légère progression de la demande étrangère, les soldes demeurant au-dessus de leur moyenne de long terme", ajoute l'Insee.

Les tensions sur l'appareil de production ont augmenté au deuxième trimestre, avec un taux d'utilisation des capacités en hausse de deux points à 82%, qui reste cependant sous son niveau moyen (85%).

Les chefs d'entreprises déclarent que le rythme des suppressions d'emplois a ralenti et ils estiment que les effectifs évolueront peu dans les mois prochains.

Ils jugent que leur compétitivité est restée dégradée au deuxième trimestre sur le marché hors de l'Union européenne et qu'elle s'est détériorée sur les marchés français et européens.

Les perspectives d'exportations se détériorent fortement, avec un net recul du solde correspondant qui se trouve à un niveau très inférieur à sa moyenne de longue période.

(Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)