PARIS, 23 mai (Reuters) - Le djihadiste français Salim Benghalem a été tué en novembre 2017 dans un bombardement en Syrie, a-t-on appris mercredi de source proche de sa famille, confirmant une information de franceinfo.

Selon cette source, la famille de Salim Benghalem a été informée de sa mort par quelqu'un en qui elle a "entièrement confiance" et qui lui a fourni une photographie.

Selon une source proche des services de renseignement, la rumeur de sa mort dans un bombardement russe dans le nord de la Syrie, court effectivement depuis novembre 2107.

Mais la même source invite à la prudence, en l'absence d'éléments matériels confirmant cette information.

Salim Benghalem est soupçonné d'avoir été en contact avec les auteurs des attentats de janvier et novembre 2015 à Paris.

Considéré comme un des membres francophones les plus influents de l’Etat islamique, il est également soupçonné d'avoir participé à une filière d'acheminement de militants islamistes en Syrie, faits pour lesquels il a été condamné en son absence à Paris en janvier 2016 à 15 ans de prison.

Inscrit sur une liste américaine de "combattants terroristes étrangers", il est aussi soupçonné d’avoir été un des geôliers de journalistes français en Syrie début 2014, aux côtés de Mehdi Nemmouche, auteur présumé de la fusillade qui a fait quatre morts en mai 2014 au Musée juif de Bruxelles. (Service France, édité par Emmanuel Jarry)