Porté par la reprise mondiale, le marché des actions internationales présente de fortes disparités, révèlent Benjamin Melman, Directeur allocation d'actifs et dettes souveraines et Christophe Foliot, Responsable de la gestion Actions internationales chez Edmond de Rothschild AM. Il existe notamment des écarts de valorisation très importants entre valeurs cycliques aux non-cycliques. L'aversion au risque des investisseurs a favorisé ces dernières qui ont largement surperformé les valeurs cycliques.


Les valeurs non-cycliques présentent aujourd'hui des valorisations très élevées et se traitent à des niveaux proches des plus hauts historiques sur les marchés développés.
Délaissées malgré un environnement macroéconomique porteur et fortement décotées, les valeurs cycliques présentent aujourd'hui un réel potentiel.

La sélection de titres est cependant indispensable afin de prendre en compte les différents risques et opportunités du marché actuel : un tel environnement est surtout favorable à des gestions de type Value qui cherchent à se positionner et tirer parti des fortes disparités.

Dans un souci de diversification, une approche thématique telle que celle adoptée dans le cadre de la stratégie Value de Edmond de Rothschild Asset Management (France) permet de s'affranchir des biais sectoriels ou géographiques.

Par ailleurs, afin de multiplier les opportunités d'investissement tout en diversifiant le risque, il est important d'opérer sur un univers mondial, plutôt que de se limiter à une approche plus « traditionnelle » basée sur une analyse géographique.

« Nous cherchons à détecter les thématiques d'investissement sur un univers mondial et à nous forger une conviction valeur par valeur afin de construire un portefeuille reflétant nos plus fortes convictions», explique Christophe Foliot.

« Dans le contexte actuel de reprise d'une croissance faible mais durable, certains thèmes d'investissement retiennent particulièrement notre attention comme la normalisation du marché immobilier, le cycle automobile global, la reprise de la consommation des classes moyennes, ou encore l'augmentation des dépenses de santé ».