ATHENES, 5 juillet (Reuters) - La victoire du "non" au référendum de dimanche sur les propositions des créanciers internationaux à la Grèce conforte la position d'Athènes aux négociations, a estimé dimanche soir le ministre grec du Travail, Panos Skourletis.

Les résultats, encore partiels, donnent une nette avance du "non", qui, sur la base de 49% des bulletins dépouillés, recueille 61,18%, contre 38,82% pour le "oui".

"Le gouvernement a maintenant un outil de négociation solide pour parvenir à un accord qui nous ouvrira une nouvelle voie", a-t-il dit à la presse.

De son côté, George Katrougalos, ministre grec de la Réforme administrative, a estimé sur la chaîne iTELE que "Quand le peuple parle, tout le monde doit écouter".

"J'espère que la négociation pourra recommencer lundi et qu'on aura une solution viable pour la Grèce et pour l'Europe", a dit le ministre.

(Michele Kambas; Eric Faye pour le service français)