A BORD DE L'AVION PONTIFICAL, 25 novembre (Reuters) - De retour de Strasbourg, le pape François a estimé mardi soir que même s'il était "pratiquement impossible" de dialoguer avec l'organisation Etat islamique (EI), il ne fallait pas fermer la porte.

"Je ne dis jamais que tout est perdu, jamais", a-t-il dit aux journalistes l'accompagnant dans son avion, en réponse à une question sur la possibilité d'un dialogue avec le groupe djihadiste qui s'est emparé d'une vaste partie des territoires irakien et syrien.

"C'est difficile, on pourrait même dire pratiquement impossible, mais la porte est toujours ouverte", a ajouté le pape.

François a également réitéré ses propos tenus à la mi-août, quand il avait estimé que les actions de la communauté internationale visant à stopper la progression de l'Etat islamique étaient justifiées tout en précisant qu'il n'appartenait pas à un pays de décider seul de la manière d'agir.

"Dans les cas où il y a une agression injuste, je peux seulement dire qu'il est légitime d'arrêter l'agresseur injuste", avait-il alors déclaré. (voir [ID:nL5N0QO3LZ)) (Eleanor Biles et Isla Binnie; Henri-Pierre André pour le service français)