Longtemps bloqué sous les 57 USD le baril, le Brent a brusquement perdu du terrain sous la pression de l’offre qui s’intensifie avec la reprise des puits américains non conventionnels. Les cours viennent de reperdre toute l’avancée gagnée suite aux accords des différents producteurs (OPEP et non OPEP). Les nouveaux forages outre-Atlantique, en effet, peuvent se mettre en activité en quelques semaines, même si leurs coûts de production restent supérieurs à 60 USD en moyenne.
Néanmoins, à ce jour, les investissements, dans le secteur pétrolier, aussi bien en 2015 qu’en 2016 ressortent en dessous du niveau nécessaire pour le maintien de la production mondiale ce qui peut, à terme, peser sur l’offre globale.

Techniquement, en données hebdomadaires, les prix reviennent sur le support moyen terme des 49/50 USD le baril. La longue phase de distribution sans volatilité a donc fini par céder avec une accélération baissière dynamique. Les cours devraient garder de la volatilité au fil des publications des stocks américains ou des interventions des pays producteurs. Une oblique ascendante sert de soutien et son efficacité permettrait aux prix de trouver le chemin de la hausse avec comme cible potentielle, les 54 USD. En revanche, la cassure des 49 USD militerait pour une extension baissière en direction des 45 USD.