Lundi 06
novembre
Le point hebdo de l'investisseur
intro Les places financières ont pour la plupart poursuivi leur ascension la semaine dernière, grâce à un flux d'actualité positif au niveau de la microéconomie et de la macroéconomie.
Les opérateurs ont notamment salué la nomination de Jerome Powell, successeur de Janet Yellen à la présidence de la Fed et les prochaines mesures fiscales qui pourraient être validées par les deux chambres du Congrès cette semaine.
Indices

Sur la semaine écoulée, c'est la Grèce qui a enregistré la plus forte hausse hebdomadaire (+3.29%), suivie par l'Allemagne (+1.98%) puis l'Italie et l'Espagne (+1.5%). Seul le Portugal a perdu du terrain en Europe, avec un repli de 0.74%.
Aux Etats-Unis, les technologiques continuent de doper la tendance, à l'image du NASDAQ100 qui s'adjuge 1.32%. Le S&P500 et le DOW JONES ont gagné respectivement 0.26% et 0.45%.
En Asie, le NIKKEI s'est adjugé 2.41% alors que le Shanghai Composite recule de 1.31%.
 
Fonds EUROPA ONE

Europa One s'est très bien comporté gagnant 1.7% sur les cinq derniers jours contre 0.7% pour l'indice Stoxx Europe 600 Net Return.
Le fonds est donc sur ses plus hauts en termes de performances et de surperformance. Nos positions sur Siltronic, Renault (qui se réveille enfin), Granges, Indus Holding et Be Semiconductor ont largement contribué à la hausse. A la baisse, on retiendra surtout Fevertree Drinks qui a rendu un peu de sa performance sans toutefois de modification notable de sa situation fondamentale.

Aux derniers classements annuels de performances arrêtés par Quantalys au 30 Octobre 2017, Europa One ressort 1er sur 705 fonds de la catégorie "Actions Europe". A la même date, sur un an et dans la catégorie Morningstar / Boursorama, Actions Europe Grandes Capitalisations / Mixtes, le fonds Europa One est premier sur un an et deux ans.
Matières premières

Le pétrole a terminé la semaine passée en nette hausse, soutenu par l’annonce d’une diminution plus importante que prévu du nombre de puits de forage en activité aux Etats-Unis, dont la production semble se tasser. En parallèle, les opérateurs continuent de miser sur une prolongation des accords de l’OPEP visant à limiter l’excédent de l’offre pétrolière. Le Brent s’adjuge ainsi 2.5% pour terminer à un plus haut de deux ans, au-delà des 62 USD le baril.
Les métaux précieux n’ont que très peu évolué. La sérénité règne sur les marchés boursiers, à l’image du VIX qui s’installe durablement sous le seuil des 10 points. L’or et l’argent n’ont ainsi pas été recherchés et se stabilisent respectivement à 1269 et 16.80 USD l’once.

L’enthousiasme était palpable sur le compartiment des métaux de base, dont les principaux acteurs se sont réunis à Londres lors de la LME Week. Ces derniers se sont félicités des perspectives du marché, poussant les cours à la hausse. Le nickel termine à 12560 USD la tonne, en augmentation de près de 9% sur la semaine et 24% depuis début octobre (voir graphique) tandis que le cuivre progresse de 1.3% à 6914 USD.
Les cours du soja ont profité cette semaine à Chicago d'une demande solide pour l'oléagineux avant que la vigueur du dollar ne freine son avancée. Les cours du maïs ont quasiment stagné tandis que ceux du blé se sont légèrement repliés sous le poids de la faiblesse des exportations américaines.


Graphique du nickel

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Marchés actions

Facebook, ami avec les investisseurs.
Cinquième valorisation mondiale avec 520 millions de dollars, Facebook garde largement la confiance que les investisseurs ont pu lui apporter. Les performances sont spectaculaires : 55% de gains depuis le début d’année. Les résultats du troisième trimestre ressortent une nouvelle fois au-delà des attentes, avec un bénéfice net qui progresse de 79%, à plus de 4.7 milliards de dollars pour 10.3 milliards de chiffre d’affaires. Les marges laissent rêveur…


Graphique intraday de Facebook, le 01/11/2017

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Facebook le 01/11/2017 en intraday, jour de la publication des résultats Q3 17.
Marché obligataire

La semaine écoulée s’est caractérisée par une baisse généralisée des rendements. Le Bund se négocie sur un taux de 0.34% alors que l’OAT française perd 6 points de base à 0.34%.
On retrouve la même tendance sur les autres pays européens, avec l’Italie à 1.76%, l’Espagne à 1.44%. Même la Grèce voit sa référence à 10 ans retomber de 40 points de base, à 5.02%.
Cette détente obligataire se vérifie aussi aux Etats Unis, avec un TBond à 2.32%.
Marché des changes

L’euro poursuit sa consolidation autour de 1.16 USD face à un dollar revigoré par de bonnes données économiques en fin de semaine. En effet, malgré des chiffres mitigés sur l’emploi américain, la hausse de l’indice ISM non-manufacturier renforce l’idée que l’économie américaine demeure solide, ouvrant la voie à une nouveau resserrement monétaire en décembre. Par ailleurs, la monnaie unique se stabilise face au franc suisse à 1.16 CHF et face au yen à 132 JPY.
De son côté, la livre tente de se reprendre, après l’annonce d’une hausse de 25 points de base du taux directeur de la BoE, à 0.50%.
Statistiques économiques

Les revenus des ménages et l’indice des prix à la consommation sont restés stables la semaine dernière aux Etats-Unis alors que les dépenses des ménages ont progressé plus qu’attendu. L’indice du Conference Board, le taux de chômage, l’ISM non manufacturier et les commandes à l’industrie ont battu le consensus. A l’inverse, les créations d’emplois non agricoles ont déçu. Enfin, les stocks de pétrole se sont repliés de 2.4 millions de barils (contre -1.5M attendu) et la Fed a maintenu ses taux inchangés (<1.25%).
En zone euro, l’indice des prix à la consommation a raté le consensus alors que le PIB trimestriel a progressé de 0.6% (consensus +0.5%).

Cette semaine, nous prendrons connaissance aux Etats-Unis, des inscriptions au chômage, des stocks de pétrole ainsi que de l’indice de confiance du Michigan.
En Europe, l’indice Sentix, l’indice des prix à la production ainsi que l’indice PMI des services, dévoilés ce lundi matin, furent meilleurs qu’attendu.

Evolution de l'indice ISM

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L'indice PMI des services publié par l'Institute For Supply Management a atteint un niveau record de 2005.
Le marché reste très mobilisé

La vigueur des avancées indicielles marque une situation historique. L’état tendanciel sans faille des indices occidentaux s’accompagne d’une absence totale de volatilité.
A ce jour, plus des trois quart des résultats trimestriels ont été publiés pour les valeurs du S&P500. Les perspectives sont globalement qualitatives et confirment la sérénité des opérateurs. Le secteur élargi de la technologie participe efficacement à la hausse des actions, à l’image des GAFA qui voient leurs valorisations s’amplifier graduellement. Ce pan de l’économie reste très largement représenté dans nos différentes sélections de valeurs mondiales (Europe, USA et Asie), générant de réelles performances.