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En l'absence de réel catalyseur au niveau macroéconomique, les principales places financières ont cédé du terrain sous l'effet de quelques prises de bénéfices. Les opérateurs digèrent les récentes annonces de la banque centrale européenne et optent, par ailleurs, pour la prudence avant la décision de la Fed. D'autres rendez-vous majeurs pourraient animer le marché, à commencer par le vote de confiance du gouvernement et le référendum sur l'indépendance de l'Ecosse.


Indices

La consolidation des indices s'effectuent pour le moment sans grande intensité.
Aux Etats-Unis, le Nasdaq Composite a enregistré une perte hebdomadaire de seulement 0.3% alors que le Dow Jones et le S&P 500 ont cédé respectivement 0.9% et 1.1%. Ces derniers demeurent néanmoins à quelques encablures de leurs records historiques.
Les grandes places européennes ont également perdu du terrain : 1% pour le CAC40 et le DAX. Les pays périphériques de la zone euro ont connu les plus forts replis, à l'image de l'Espagne (-2.3%), du Portugal (-2.6%) ou encore de la Grèce, avec une perte hebdomadaire de 3%.
L'Asie a, en revanche, connu de nouvelles avancées avec des gains de 1.5% pour la Chine et le Japon.


Matières premières

Les investisseurs restent à l’écart des matières prémières. Cette pression vendeuse se vérifie sur tous les sous-jacents. En effet, les contrats céréaliers continuent à se dégrader (blé, maïs) mais aussi les métaux précieux qui, jusqu'à présent, se stabilisaient. Dorénavant, une nouvelle faiblesse graphique s’installe notamment pour l’or, sous les 1240 USD l’once.
Les matières servant à l’industrie ont également participé à ce mouvement général de baisse. Le pétrole accentue son trend négatif avec un Brent sous les 98 USD le baril et un WTI à 92 USD.

 

Marché obligataire

Sur le marché obligataire, les spécialistes sont unanimes. Les taux sont trop faibles et il faut réajuster cette situation.
Nous avions évoqué ce scénario de remontée des taux la semaine dernière, mais cette fois-ci, la situation est généralisée. Sur la semaine écoulée, l’Espagne est la grande perdante avec une progression de 25bps.
Le taux de l’Allemagne repasse au-dessus des 1.05% et le coût du 10 ans français se raffermit de 17 points de base à 1.43%.
A l’inverse, le Japon stabilise la rémunération de sa dette, autour de 0.55%.


Tension généralisée sur les taux



En jaune : OAT française
En blanc : Bund allemand
En rose : 30 ans américain
En vert : 10 ans américain

Les taux des emprunts d'Etats se tendent de manière universelle. Cependant, la désynchronisation des politiques monétaires explique des tendances de fond divergentes entre les références européennes et américaines.


Marché des changes

Fortement dégradé après les annonces de politique monétaire de la BCE, l’euro se stabilise sur ses niveaux bas à 1.29 USD. Néanmoins, les cambistes envisagent globalement une poursuite de la baisse de la monnaie unique, conséquence des divergences des politiques monétaires de chacune des banques centrales (BCE et FED).
La livre sterling reste très nerveuse, quelques jours avant le référendum sur l’indépendance de l’Ecosse. Un « oui » gagnant des indépendantistes déstabiliserait dangereusement la devise anglaise. L’aversion au risque a fait chuter sévèrement le dollar australien, qui est tombé de 0.93 à 0.90 USD et la parité l’EUR/AUD est remontée de 1.38 à 1.44 AUD. 


Statistiques économiques

Les rares publications macroéconomiques de la semaine dernière ont apporté des bonnes nouvelles, notamment aux Etats-Unis avec un indice Michigan et des ventes au détail meilleurs qu’attendu.
Cette semaine, en Europe,  le ZEW et les chiffres de l’inflation seront publiés mardi et mercredi.
Aux Etats-Unis, le programme restera très chargé : l’indice des prix à la production mardi et les chiffres de l’inflation, ainsi que la réunion du FOMC (taux directeurs de la FED) le lendemain. Les chiffres de l’immobilier ainsi que le Philly Fed seront communiqués plus tard dans la semaine.
L’événement hebdomadaire en Europe se déroulera jeudi avec le vote d’indépendance de l’Ecosse qui pourrait entrainer de la volatilité sur le marché, notamment sur la livre.


Une semaine à haut risque

Les investisseurs vont rester attentifs tout au long de la semaine aux événements qui pourraient entraîner une phase de nervosité sur les indices boursiers.
Cette séquence s’inscrirait, de toute façon, logiquement dans un schéma de consolidation sur les marchés américains. En tenant compte de l’environnent actuel, la dégradation court terme n’enrayerait en rien la tendance de fond qui demeure haussière.

C’est pour cette raison que l’équipe Zonebourse garde un taux d’investissement relativement élevé grâce à l’efficacité de ses sélections, aussi bien dans le cadre du portefeuille PEA (+9.9%) que dans le portefeuille International (+10.9%).

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Bien cordialement,

L'équipe Zonebourse