Lundi 30
novembre
Le point hebdo de l'investisseur
intro Malgré les récentes tensions géopolitiques entre la Russie et la Turquie, les places financières ont rapidement repris le chemin de la hausse. L’appétit pour le risque reste intact à quelques jours de l’annonce de nouvelles mesures de soutien par la BCE.
Mario Draghi pourrait annoncer une augmentation ou une extension du programme de rachats d'actifs voire des taux de dépôts négatifs, pour encourager la reflation en zone euro.
Indices

La plupart des grands indices ont terminé dans le vert la semaine dernière.
En Europe, c'est l'Italie qui signe la meilleure performance hebdomadaire (+1.97%), suivie par l'Allemagne (+1.56%) et l'Angleterre (+0.64%). Les autres places européennes ont enregistré de modestes gains, à l'image de l'Espagne et du Portugal (+0.2%) ou de la France (+0.4%). Seule la Grèce a perdu 1.37%.

Outre-Atlantique, les performances sont proches de l'équilibre, sauf le NASDAQ COMPOSITE qui a gagné 0.44%.
La Chine a, en revanche, décroché de 5.34% suite à des enquêtes menées par les autorités chinoises sur deux grandes sociétés de courtage du pays, soupçonnées d'avoir enfreint les règles boursières.

Graphique du Nasdaq Composite

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Le graphique long terme du Nasdaq Composite affiche clairement un pullback validé par une nouvelle phase d'accélération.
Matières premières

Les métaux précieux ne résistent pas à la force du dollar et aux perspectives de hausse des taux de la FED. L’or casse ses plus bas pour coter 1057 USD l’once et rentre graphiquement dans une nouvelle phase baissière. Le platine s’effondre aussi sous les 840 USD et l’argent fragilise sa configuration vers les 14 USD.
Les autres compartiments se stabilisent sur les bornes inferieures à l’image des métaux servant à l’industrie et du pétrole. Le WTI cote 42 USD le baril et le Brent 45 USD.


Le platine

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Le trend baissier du platine sur un an glissant confirme un consensus vendeur dominant.
Marchés actions

A l’aube du mois de décembre, les marchés actions ont affiché une certaine sérénité, avec le rebond des valeurs pétrolières et du secteur automobile. Le second se trouve fortement pondéré dans notre Portefeuille Investisseur PEA qui réalise +23.6%, à un mois de la fin de l’année.
Marché obligataire

Pour la 2ème semaine consécutive, les rendements obligataires sont en baisse. Les principaux taux perdent entre 5 et 15 points. Pour les pays « Core », le bund s’inscrit désormais à 0.47% et l’OAT à 0.78%. Pour les pays « périphériques », le taux espagnol connaît une baisse plus significative à 1.52% contre 1.65% ainsi que la référence italienne qui affiche désormais une baisse à 1.42%, soit -10 bps.
Le taux US à 10 ans reste stable à 2.22%.
Marché des changes

La dichotomie monétaire se renforce entre l’Europe et les Etats-Unis et les futurs agissements des banques centrales concernées animent le marché des devises. Le dollar s’inscrit dans un schéma haussier perpétuel alors que l’euro ne trouve plus de support graphique dans sa tendance baissière.
La monnaie unique se dévalorise de manière graduelle, à l’image de la parité EUR/JPY à 130 yens, ou encore face à la couronne suédoise à 9.24 SEK et bien sûr face au billet vert sous 1.06 USD.
Le franc suisse subit également des dégagements avec la politique des taux négatifs. Face au yen, la parité CHF/JPY tombe à 119 yens et cède du terrain à nouveau face au dollar à 1.03 CHF.


Le franc suisse

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La parité USD/CHF a repris 22% depuis janvier pour dépasser son niveau pré-annonce de la BNS.
Statistiques économiques

La semaine dernière, les chiffres économiques ont révélé une bonne activité économique en Europe avec des indices PMI au-dessus des attentes et un IFO à 109 contre 108.3 attendu. Les statistiques américaines ressortent mitigées avec le PIB à 2.1% et des chiffres du chômage meilleurs qu'attendu. A l’inverse, les chiffres immobiliers, l’indice Conference Board et le Michigan ont déçu.
La semaine sera très chargée en publications macro-économiques, avec notamment au programme la réunion de la BCE en Europe, les chiffres mensuels du chômage aux Etats-Unis ou encore un nombre important de chiffre d’activité chinois.
La BCE sert d’accélérateur aux performances indicielles

Les indices arrivent dans la ligne droite de leur parcours annuel avec des temps de passage divergents. En Europe, les gains se montent aux alentours des 15% alors que de l’autre coté de l’atlantique, les références de Wall Street affichent tout juste du vert.
Les raisons sont nombreuses. Citons seulement les historiques de progression très différents à l’avantage des actions américaines ; ces derniers devant trouver des avancées plus raisonnées, en forme de consolidation, et la projection d’une hausse des taux de la FED qui avantagerait largement le dollar mais pénaliserait les exportations américaines.
Le mois de décembre devrait être en relief, avec la confirmation vraisemblable de ce scénario divergent qui devrait renforcer les configurations actuelles (hausse du billet vert et dégradation prolongée de l’euro). La séquence temporelle finale s’annonce passionnante et pourrait servir de tremplin d’accélération pour les indices européens. Depuis cinq ans, les politiques monétaires conciliantes, en attendant d’avoir des effets sur l’économie réelle, ont toujours permis une revalorisation mécanique des actifs.
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