Lundi 21 septembre Le point hebdo de l'investisseur
intro Chers membres,

Après un début de semaine en fanfare, les places financières ont finalement décroché suite au maintien des incertitudes sur le calendrier de remontée des taux de la Fed. La Réserve Fédérale a certes opté pour un statu quo jeudi dernier mais elle laisse la porte ouverte à un tour de vis dès le mois prochain. Les marchés continuent d'évoluer lattéralement, marquant une réelle hésitation des investisseurs.
Indices 
Sur la semaine écoulée, la plupart des grands indices européens ont cédé du terrain. C'est le DAX qui signe la plus mauvaise performance, avec un repli hebdomadaire de 2%. L'indice italien a cédé 1.1%, le CAC40 -0.3% et le Footsie -0.2%. On notera toutefois le rebond de l'Espagne et du Portugal (+1.1%) ainsi que de la Grèce (+3.5%).
Wall-Street a, en revanche, terminé en ordre dispersé. Le DOW JONES a perdu 0.3%, le S&P 500 0.15%. Quant au NASDAQ COMPOSITE, il gagne 0.1%.
La Chine a pour sa part perdu 3.2% et le Japon 1%.
Matières premières
La décision de la Fed de garder intacte sa politique monétaire pénalise le dollar, ce qui redonne de l’attrait aux matières premières. Le CRB reprend quelques points mais reste sous des résistances majeures (voir graphique).
La baisse des stocks de pétrole fait rebondir les prix de l’or noir, le Brent se négocie à 49 USD le baril alors que le WTI s’affiche à 46 USD.
Les métaux précieux profitent également de ce regain d’intérêt, à l'image de l’or qui gagne du terrain, à 1140 USD l’once.

Graphique du CRB

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Marchés actions
En ce début de semaine, impossible de ne pas évoquer le cas Volkswagen. La société est suspectée d’avoir trafiqué le système de contrôle anti-pollution de ses véhicules. L’amende pourrait s’élever à environ 35 000 euros par véhicule et atteindre ainsi plus de 15 milliards d’euros. La société perd près de 20% après cette annonce. Autre événement marquant de la semaine passée en France, le profit warning de l’équipementier Zodiac Aerospace.

Volkswagen décroche en bourse

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Volkswagen voit sa capitalisation fondre de 14 milliards en une séance, soit l'équivalent du groupe Peugeot.
 
Marché obligataire
On observe une détente sur les pays périphériques de la zone euro (Espagne et Portugal dont les taux reculent de 15 bps sur la semaine). La Grèce voit également ses rendements à 10 ans se détendre de près de 40 points de base. En revanche, aucun changement sur les pays « Core » de l’Eurozone et les Etats-Unis au cours des 5 derniers jours.
Marché des changes
Le statu quo de la Fed a pénalisé le dollar dans un premier temps, ce qui a poussé l’EUR/USD à 1.1450. L'euro marque le pas aujourd'hui revenant sous les 1.12 USD, malgré les élections grecques qui confirment Tsipras.
Le billet vert cède du terrain sur toutes ses contreparties. Les devises mineures en profitent pour réaliser des reprises dynamiques, à l’image du dollar australien qui regagne plus de 300 points de base face à la devise américaine.

Evolution de l'AUD/USD

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Statistiques économiques
La décision de la Fed de laisser ses taux inchangés n’a finalement pas eu l’impact attendu, à savoir un rebond conséquent du marché. Les autres chiffres de la semaine sont ressortis dans l’ensemble sous les attentes, particulièrement l’indice ZEW en Allemagne qui mesure la confiance des dirigeants d’entreprises ainsi que l'indice d’activité de la Fed de Philadelphie.
Cette semaine, les investisseurs prendront en compte l’ensemble des indices PMI en Europe mercredi. Le lendemain, ils suivront dans la matinée l’indice de confiance IFO en Allemagne avant le PIB américain qui sera publié vendredi à 14h30.
La Fed passe son tour, le marché le déplore
La Fed a fait preuve de procrastination lors de son dernier rendez-vous préférant passer son tour pour éviter de trop secouer les marchés, déjà fortement sensibilisés par les perspectives négatives de conjoncture économique mondiale. Cette « non décision » sème le doute sur la crédibilité de l’institution mais aussi sur la réelle solidité de l’économie américaine. Le marché n’aime pas le manque de visibilité, par conséquent, les investisseurs ont dégagé des actifs à risque.
Néanmoins, la correction a permis aux actions européennes de retrouver un réel intérêt en termes de valorisation. Sur cette base, le marché garde son attractivité, ce qui devrait profiter au portefeuille PEA qui a surperformé déjà notoirement son benchmark européen (Eurostoxx50) avec un gain de 15%.
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