CIUDAD DE GUATEMALA, 31 août (Reuters) - Le président guatémaltèque, Otto Perez, a dit lundi qu'il ne démissionnerait pas de son poste en dépit des accusations de corruption portées contre lui par le ministère public et malgré la multiplication des appels à sa destitution.

Un comité parlementaire du Parlement a recommandé samedi qu'Otto Perez soit privé de son immunité en raisons.

Le parquet et une organisation de lutte contre la corruption soutenue par l'Onu l'accusent, entre autres, d'avoir participé à un réseau criminel qui exigeait des pots-de-vin de la part d'entreprises en échange d'exonérations fiscales.

Otto Perez, un ancien général de l'armée arrivé au pouvoir en 2012, a fait savoir à plusieurs reprises qu'il ne quitterait pas son poste mais qu'il se soumettrait, si elle aboutit, à la procédure de destitution en cours.

La Cour suprême a donné cette semaine son blanc-seing à cette procédure lancée à l'initiative du procureur général et il revient désormais au Parlement de statuer sur le sort du chef de l'Etat.

La prochaine élection présidentielle se tiendra le 6 septembre. (Sofia Menchu et Enrique Andres Pretel,; Nicolas Delame pour le service français)