À Paris, l'indice CAC 40 recule de 0,56% à 5.244,79 points vers 10h20 GMT. À Francfort, le Dax perd 0,17% et à Londres, le FTSE abandonne 0,47%.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro cède 0,5%, le FTSEurofirst 300 se replie de 0,42% et le Stoxx 600 baisse de 0,38%.

Les futures sur les indices de Wall Street signalent une ouverture en baisse de l'ordre de 0,1%.

En Europe, le secteur du pétrole et du gaz (-1,2%) accuse le plus fort repli sectoriel alors que les cours du brut se maintiennent à leurs plus bas niveaux depuis sept mois.

Les valeurs bancaires restent également délaissées, le repli des prix du pétrole alimentant les craintes d'un ralentissement de l'inflation susceptible de freiner la normalisation des politiques monétaires. L'indice Stoxx du secteur recule de 0,93% et à Paris, Société générale perd 1,53%, la plus forte baisse d'un CAC 40 presque entièrement dans le rouge.

A l'inverse, le secteur de la santé (+0,66%) se distingue dans le sillage de la progression du compartiment mercredi soir à Wall Street où l'indice S&P de la santé a gagné 1,23%.

Toujours contre la tendance, Imagination Technologies s'envole de plus de 17% à la Bourse de Londres. Le spécialiste britannique des processeurs graphiques, en conflit avec son plus gros client, Apple, s'est mis en vente.

Sur le marché des changes, le dollar recule très légèrement face à un panier de devises de référence et l'euro grappille quelques cents, autour de 1,1172 dollar.

Les doutes sur les perspectives d'inflation pèsent par ailleurs un peu sur les rendements obligataires, celui du Bund allemand de référence à 10 ans étant retombé brièvement sous 0,25%.

(Patrick Vignal)