La tendance en Europe est soutenue par des résultats trimestriels bien accueillis et la remontée des cours du pétrole après l'engagement de l'Arabie Saoudite à réduire ses exportations de brut.

Aux Etats-Unis, les contrats à terme sur les indices de Wall Street signalent une ouverture en légère hausse dans l'attente du communiqué de la Fed (18h00 GMT) qui devrait laisser ses taux inchangés mais pourrait réaffirmer son intention de réduire graduellement son énorme bilan (plus de 4.000 milliards de dollars).

À Paris, le CAC 40 prend 0,8% (41,23 points) à 5.202,31 points vers 10h30 GMT. À Francfort, le Dax gagne 0,38% et à Londres, le FTSE progresse de 0,59%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 prend 0,56%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro 0,55% et le Stoxx 600 0,54%.

Tous les indices sectoriels sont orientés à la hausse à l'exception de celui des banques, quasiment inchangé.

A Paris, PSA gagne 5,1%, en tête du CAC 40 et du SBF 120, après un record pour sa marge opérationnelle dans la division automobile au premier semestre.

Le groupe de télévision M6 prend 2,3%, porté par la hausse des recettes publicitaires de ses chaînes gratuites au premier semestre. Dans son sillage, TF1 avance de près de 4%, deux jours après la publication de résultats trimestriels bien accueillis.

Ailleurs en Europe, la plus forte hausse du Stoxx 600 est pour le groupe allemand Metro qui va devenir l'actionnaire de référence de Fnac Darty en rachetant la participation de la famille Pinault, actionnaire historique de la Fnac.

La plus forte baisse du Stoxx est pour ASM International, qui cède 6,3%. L'équipementier néerlandais pour l'industrie des semi-conducteurs souffre des prévisions décevantes d'ASM Pacific Technology dont il détient une participation importante.

Sur le marché des changes, l'euro recule de 0,15% face au dollar qui progresse de 0,11% face à un panier de devises de référence, s'éloignant timidement de son plus bas de près d'un an, atteint sur fond d'inquiétudes sur les capacités du président américain Donald Trump à faire passer ses réformes.

Le Sénat américain a décidé à une voix près mardi d'entamer un débat sur l'abrogation de l'Obamacare, la loi emblématique sur l'assurance-maladie votée sous la présidence de Barack Obama.

(Patrick Vignal, édité par Wilfrid Exbrayat)