À Paris, le CAC 40 a progressé de 0,56% (29,09 points) à 5.190,17 points, après une poussée en séance à 5.208,33. Le Footsie britannique a gagné 0,24% et le Dax allemand a avancé de 0,33%. L'indice EuroStoxx 50 a pris 0,51%, le FTSEurofirst 300 0,45% et le Stoxx 600 0,52%.

Tous les indices sectoriels ont fini en hausse à l'exception de celui de la santé, quasiment inchangé (-0,01%).

L'indice européen de la volatilité a reculé de 4,7%.

A Paris, PSA s'est adjugé 3,18%, en tête du CAC 40, après un record pour sa marge opérationnelle dans la division automobile au premier semestre.

Peugeot est talonné par Airbus (+2,78%), qui s'est dit en bonne voie pour atteindre son objectif de dix livraisons d'A350 par mois d'ici la fin 2018, et Atos (+2,75%), aidé par une amélioration de sa marge opérationnelle semestrielle.

Ailleurs en Europe, la plus forte hausse du Stoxx 600 est pour le groupe pétrolier Tullow Oil, coté à Londres et présent surtout en Afrique. Il a pris 7,94% malgré l'annonce d'une perte plus importante que prévu au premier semestre, des analystes estimant qu'il avait touché le fond et qu'une reprise s'amorçait.

Non loin derrière vient l'allemand Metro (+7,13%) qui va devenir l'actionnaire de référence de Fnac Darty en rachetant la participation de 24% de la famille Pinault.

La plus forte baisse du Stoxx est pour ASM International, qui a cédé 6,21%. L'équipementier néerlandais pour l'industrie des semi-conducteurs souffre des prévisions décevantes d'ASM Pacific Technology dont il détient une participation importante.

Sur le marché des changes, l'euro recule de 0,19% face au dollar qui reprend quelques couleurs par rapport à un panier de devises de référence (+0,15%), s'éloignant d'un creux de près d'un an atteint sur fond d'inquiétudes sur les capacités du président américain Donald Trump à faire passer ses réformes.

Le Sénat américain a décidé à une voix près mardi d'entamer un débat sur l'abrogation de l'Obamacare, la loi emblématique sur l'assurance-maladie votée sous la présidence de Barack Obama.

Sur le front du pétrole, les cours du baril gagnent autour de 1,5%, ayant accentué leurs gains après l'annonce d'une baisse plus forte que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière. Le Brent de mer du Nord se traite autour de 50,80 dollars et le brut léger américain autour de 48,60 dollars.

A l'heure de la clôture en Europe, les indices de Wall Street sont en hausse en attendant la Fed, portés notamment par Boeing qui s'envole de plus de 8% après des résultats supérieurs aux attentes.

La banque centrale américaine ne devrait pas toucher à ses taux mais pourrait livrer des indices sur le calendrier de la réduction graduelle de son énorme bilan de plus de 4.000 milliards de dollars.

Les marchés s'interrogent en outre sur la probabilité que la Fed relève encore une fois ses taux avant la fin de l'année.

(Patrick Vignal, édité par Véronique Tison)