À Paris, le CAC 40 perd 0,32% (-15,10 points) à 4.680,55 points vers 09h30. À Francfort, le Dax recule de 0,1% tandis que, à Londres, le FTSE prend 0,09%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro cède 0,14% et le FTSEurofirst 300 est inchangé (-0,01%).

L'évocation d'un compromis avait soutenu les marchés actions mardi mais les chances d'un accord cette semaine sur la dette grecque semblent très minces.

Malgré les incertitudes concernant le dossier grec, l'euro est stable par rapport au dollar. Face à un panier de devises internationales, le billet vert accuse une baisse infime.

Mais, signe que les intervenants de marché restent prudents, la plupart des autres valeurs refuge, yen, franc suisse, Bunds allemands, or, sont en hausse.

Les cours du pétrole sont soutenus par des données montrant que les stocks de brut ont moins augmenté que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis, ce qui amène certains à penser que la situation de déséquilibre entre une offre abondante et une demande atone, responsable de la chute de l'or noir depuis juin, est sur le point de se résorber.

Cela n'empêche pas l'indice regroupant les valeurs pétrolières européennes (-0,64%) d'accuser l'un des replis sectoriels les plus marqués. A l'autre bout du spectre, le compartiment des "utilities" (+0,36%) affiche l'une des plus fortes hausses, emmené notamment par EDF (+1,26%), porté par une recommandation favorable.

Du côté des valeurs individuelles, Sky chute de plus de 5,5% après que le groupe de télévision payante britannique a annoncé mardi soir qu'il allait débourser la somme record de 4,2 milliards de livres (5,6 milliards d'euros) pour les droits de retransmission de la Premier League de 2016 à 2019.

En revanche, BT, qui va payer 960 millions de livres pour les matchs que ne diffusera pas Sky, voit son action progresser de 2,5%.

Parmi les entreprises qui ont fait état de résultats trimestriels, les néerlandais ING (+2,81%), NN Group (+4,32%%) et DSM (+5,27%), mais aussi le britannique Reckitt Benckiser (+4,38%) ou encore le norvégien Norsk Hydro (+3,49%) sont dans le peloton de têtes des hausses de l'indice Stoxx 600.

Le titre Heineken avance de plus de 1,5% alors que le troisième brasseur mondial a dit anticiper cette année un ralentissement de sa croissance.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)