À Paris, le CAC 40 avance de 0,11% (5,58 points) à 4.901,46 points vers 11h55 GMT, continuant de profiter de la clarification de l'offre électorale en France après le retrait de François Bayrou. À Francfort, le Dax recule de 0,07% et à Londres, le FTSE perd 0,10%, affecté par le repli des ressources de base.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 reflue de 0,02% mais l'EuroStoxx 50 de la zone euro gagne 0,09% et le Stoxx 600 grignote 0,02%, touchant son sommet du 8 décembre 2015.

Cinquante-cinq pour cent des entreprises du Stoxx 600 ont publié leurs résultats du quatrième trimestre et sur ce total, 56% ont égalé le consensus et 3% seulement l'ont dépassé.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street pratiquement stable au lendemain du neuvième record consécutif inscrit en clôture par le Dow Jones, une série inédite depuis janvier 1987.

La Fed n'a pas touché à sa politique monétaire lors de sa réunion des 31 janvier et 1er février derniers mais nombre de participants ont déclaré qu'il pourrait être approprié de relever les taux "assez vite".

Au chapitre macro-économique, le moral des ménages allemands s'est dégradé plus que prévu à l'approche du mois de mars, à son niveau le plus bas en quatre mois, montre l'enquête de l'institut GfK.

La croissance de l'Allemagne a été de 0,4% au quatrième trimestre, par rapport au trimestre précédent, et de 1,2%, comparée à celle du trimestre comparable de 2016.

Le climat des affaires est resté stable ce mois-ci en France, se maintenant au-dessus de la normale, selon l'Insee.

Sur le plan sectoriel, les télécoms, la finance et les valeurs liées aux nouvelles technologies sont à la hausse, tandis que les services aux collectivités, le secteur de l'alimentation et des boissons et celui des biens de consommation pèsent sur la tendance.

Aux valeurs, en tête du CAC 40 et de l'EuroFirst 300, Bouygues bondit de 5%, à la faveur de ses résultats annuels en hausse, portés par une amélioration de la rentabilité de ses activités de construction et une forte progression de celle de Bouygues Telecom.

Orange prend près de 1% avec le relèvement de son dividende après un exercice 2016 marqué par un retour à la croissance de son chiffre d'affaires et une nouvelle amélioration de son résultat d'exploitation.

En Espagne, l'opérateur Telefonica, deuxième plus forte progression de l'EuroStoxx 50, gagne 3,39% après avoir annoncé son intention de réduire son endettement, y compris en cédant sa filiale britannique O2.

Lanterne rouge de la place parisienne, Veolia chute de 4,98% après avoir dit se préparer à des "vents contraires" en 2017.

PSA cède 1,97% malgré un bénéfice net quasi doublé et un relèvement de son objectif de marge. Mais le titre du groupe avait bien progressé ses derniers jours à la suite des derniers développements sur une éventuelle acquisition d'Opel, la filiale européenne de General Motors.

Renault perd également 0,53%. Carlos Ghosn, le PDG de l'alliance franco-japonaise, va laisser son poste de directeur général chez Nissan Motor à Hiroto Saikawa, un vétéran du groupe.

Barclays s'octroie 2,1% après avoir annoncé une hausse plus forte que prévu de son ratio de fonds propres, à 12,4%.

En tête de l'EuroStoxx 50, Airbus (+2,95%) profite d'un relèvement de recommandation de JPMorgan.

Le groupe allemand du commerce électronique Rocket Internet plonge de près de 14%, après le retrait partiel d'un investisseur.

Sur le Stoxx 600, le titre Technicolor (-8,82%) inscrit la plus forte baisse sous le coup d'un abaissement par le groupe de ses objectifs 2020.

Aux changes, l'euro est stable et s'échange autour de 1,0550 dollar après avoir nettement progressé la veille à la suite de l'alliance entre François Bayrou et Emmanuel Macron.

Sur le front pétrolier, les cours remontent d'environ 1,5% avec un Brent et un brut léger américain respectivement au-dessus de 55 et 53 dollars le baril. Des données publiées mercredi ont montré à la surprise générale une baisse des stocks de pétrole aux Etats-Unis en raison d'un recul des importations, ce qui est de nature à soutenir l'objectif de l'Opep d'une réduction des extractions afin de faire remonter les prix.

(Avec Atul Prakash; Claude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)