Paris surperforme après une légère accélération de la croissance dans les services en France en septembre, alors qu'elle a ralenti en Allemagne et dans la zone euro, selon la version définitive des indices Markit.

Le CAC 40 s'adjugeait 3,28% à 4.605,20 points à 13h05, après son repli de la semaine dernière. À Francfort, le Dax prenait 2,2% et à Londres, le FTSE gagnait 2,05%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 s'adjuge 2,94% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro 2,39%.

Lisbonne (+2,44%) suit le mouvement après la victoire de la coalition de centre droit au pouvoir aux élections législatives de dimanche, qui a toutefois perdu la majorité absolue au Parlement.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,5 à 0,6%.

Glencore et ArcelorMittal dopent l'indice des ressources de base (+3,7%) qui figure parmi les deux plus fortes hausses sectorielles en Europe, avec les valeurs de l'énergie (+3,9%), soutenues par la hausse du brut.

Glencore gagne 11,6% à Londres, plus forte hausse de l'EuroFirst 300, après avoir repris jusqu'à 72% à Hong Kong dans l'espoir que le géant des mines et du négoce de matières premières en difficulté parvienne à réduire son endettement en vendant une part de ses actifs agricoles.

ArcelorMittal signe la meilleure performance du CAC 40, le sidérurgiste profitant d'une note de Citigroup qui est passé à l'achat sur le titre à la suite de la chute de la valeur depuis mai.

Volkswagen en revanche perd 4,3%, à un nouveau plus bas de quatre ans, affectée par une information selon laquelle son nouveau président désigné a évoqué un risque vital pour le groupe.

Sur le marché des changes, le dollar reste sur la défensive, à 1,2445 pour un euro, la perspective d'une hausse des taux de la Fed s'éloignant.

Les cours du pétrole prolongent leur hausse alors que la Russie a fait savoir qu'elle était prête à rencontrer les producteurs Opep et hors Opep pour discuter du marché mondial si une réunion est prévue.

(Nigel Stephenson, Sudip Kar-Gupta et Danilo Masoni, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)