La BoJ a annoncé une augmentation de 30.000 milliards de yen par an de ses achats de titres de dette publique, une augmentation de la maturité de son portefeuille d'obligations d'Etat à 10 ans environ ainsi qu'un triplement de ses achats de fonds cotés en Bourse (ETF) et de fonds immobiliers.

La publication par Eurostat d'une légère remontée de l'inflation et d'une stabilité du chômage au mois de septembre au sein de la zone euro a aussi soutenu la tendance en Europe, en apportant un peu d'espoir de voir la région échapper à la déflation que redoutent les autorités monétaires.

Sur le front des indicateurs, les investisseurs surveilleront aussi les indices PMI de Chicago et l'indice de confiance Reuters/Université du Michigan pour les Etats-Unis dont la publication est prévue à 13h45 GMT et 13h55 GMT respectivement.

À Paris, le CAC 40 gagne 2,06% (85,31 points) à 4.226,55 points vers 12h35. À Francfort, le Dax progresse de 1,85% et à Londres, le FTSE de 1,18%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 bondit de 2,04%.

Aux valeurs, les bancaires restent très entourées après la publication par BNP Paribas de résultats en net rebond au titre du troisième trimestre, tirés par toutes ses divisions. L'action de la première banque de la zone euro est en hausse de plus de 4% et l'indice des valeurs bancaires de la zone euro progresse de 1,92%.

L'action Renault, portée par l'effet favorable attendu de l'assouplissement monétaire japonais pour son partenaire Nissan, gagne plus de 3,20% tandis que Peugeot bondit de près de 6,7% après une note favorable d'Exane BNP Paribas qui est à surperformance sur le titre tout en ayant ajusté son objectif de cours à la baisse de 3% à 13,70 euros.

Sur le marché des changes, le yen a touché un plus bas depuis janvier 2008 contre la devise américaine après les annonces de la BoJ, tombant jusqu'à 111,88 yen pour un dollar. L'euro n'est quant à lui pas parvenu à maintenir les gains enregistrés après la publication des chiffres de l'inflation et du chômage au sein de la zone euro pour le mois de septembre, repassant sous le seuil de 1,26 dollar, à 1,2582.

Le baril de Brent, repassé sous la barre des 86 dollars, pénalisé par la fermeté de la devise américaine et l'abondance de l'offre, est bien parti pour accuser sur le mois d'octobre son plus fort recul mensuel depuis 2012.

(Marc Joanny, édité par Wilfrid Exbrayat)