À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,69% (-28,78 points) 4.128,90 à points mais affiche une progression de 2,37% sur la semaine et met ainsi un terme à quatre semaines consécutives de recul. Le Footsie britannique a clôturé en repli de 0,47% et le Dax allemand de 0,66%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 abandonne 0,46% et le FTSEurofirst 300 0,34%.

L'indice Stoxx des valeurs bancaires de la zone euro a terminé en hausse de 0,7% après une brève incursion en territoire négatif sur des informations de Bloomberg News selon lesquelles 25 banques auraient échoué aux tests de résistance européens sur la base de leurs comptes à fin 2013 et qu'une dizaine de banques présentent encore un déficit de fonds propres.

Deux sources proches du dossier ont confirmé ces informations à Reuters. Un porte-parole de la BCE a redit que les résultats des tests n'avaient pas encore été finalisés.

L'euro s'est aussi raffermi sur ces informations pour s'établir à 1,2674 dollar sur des rachats de découverts. Il avait légèrement fléchi contre la livre sterling après la publication d'une croissance du produit intérieur brut britannique au troisième trimestre encore soutenue bien qu'en ralentissement.

Les publications de résultats trimestriels ont par ailleurs continué d'animer la tendance. Premier chimiste mondial par le chiffre d'affaires, BASF a terminé en repli de 3,17% après avoir abaissé ses prévisions 2015 en raison d'une demande en berne.

En revanche, Volvo affiche un gain de plus de 7% en clôture à la Bourse de Stockholm après l'annonce d'une hausse surprise de son résultat d'exploitation au troisième trimestre et l'anticipation d'une stabilisation du marché des poids lourds en Europe et d'une nouvelle croissance en Amérique du Nord, l'année prochaine.

A Paris, Kering accuse la plus forte baisse du CAC 40, cédant 5,11% à 145,70 euros au lendemain de la publication d'un chiffre d'affaires du troisième trimestre montrant une poursuite du recul des facturations de sa marque phare Gucci.

Alcatel-Lucent termine en baisse de 3,44% à 2,021 euros après l'abaissement par Exane BNP Paribas de son objectif de cours à 2,45 euros et l'annonce par le suédois Ericsson d'un résultat opérationnel du troisième trimestre inférieur aux attentes malgré un chiffre d'affaires meilleur que prévu.

Parmi les marchés émergents, l'indice Bovespa de la Bourse brésilienne et le réal ont nettement rebondi après quatre séances de repli provoqué par la perspective d'une victoire de la présidente sortante Dilma Rousseff sur son challenger Aecio Neves, favori des investisseurs, lors du srutin de dimanche.

Les marchés financiers russes, pénalisés une bonne partie de la séance par les craintes d'une dégradation de la note souveraine du pays par Standard & Poor's en fin de journée, ont rebondi avant la clôture, la Bourse de Moscou terminant dans le vert. S&P a confirmé au contraire les notes BBB-/A-3 de la Russie, tout en conservant une perspective négative.

Le pétrole a poursuivi son recul cédant une partie des gains enregistrés au cours des dernières séances après des informations sur une baisse des livraisons saoudiennes en septembre. Le cours du baril de Brent abandonne 52 cents (-0,59%) à 86,32 dollars, vers 16h00 GMT.

(Marc Joanny pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)