La décision de l'Opep de ne pas modifier sa production signifie que le cartel a renoncé, faute de consensus, à exercer son rôle de régulateur, estiment dans une note les analystes de la Société générale.

Parmi les grandes places européennes, Londres est la seule en baisse avec un Footsie en recul toutefois très limité, de 0,01%, conséquence essentiellement de la chute des valeurs de l'énergie. A Paris, l'indice CAC 40 a terminé en hausse de 7,84 points, soit 0,18% à 4.390,18 points. Le Dax allemand a gagné 0,06%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 % a pris 0,19% et le FTSEurofirst 300 0,03%%. Sur l'ensemble de la semaine l'indice parisien a progressé de 0,99%.

L'indice sectoriel européen de l'énergie, qui réunit des géants tels que BP, Royal Dutch Shell et Total, a reculé de 20% sur les cinq derniers mois et a fini en baisse de 3,5%. A Paris, Total abandonne 1,98%, signant la plus forte baisse du CAC, devant le parapétrolier Technip (-1,88%).

Ailleurs en Europe, Statoil a plongé de 7,34% et Galp Energia de 5,77%.

Sur le marché des changes, le dollar s'est renforcé face à un panier de devises de référence (+0,80%), en réaction à la décision de l'Opep qui a entraîné le recul de monnaies liées aux matières premières comme la couronne norvégienne, tombée à son plus bas niveau en cinq ans face à l'euro.

Les rendements des obligations de la zone euro se sont maintenus près de leurs plus bas record, la baisse des prix de l'énergie pesant sur les prix à la consommation de l'ensemble de la zone et renforçant l'hypothèse de nouvelles mesures de soutien à la croissance de la Banque centrale européenne (BCE).

L'inflation a de nouveau ralenti en novembre dans la zone euro, à 0,3% en rythme annuel après 0,4% en octobre, selon la première estimation d'Eurostat.

(Claude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : TOTAL, CAC 40, TECHNIP, Royal Dutch Shell A, DAX, BCE Inc., Statoil ASA, Euro STOXX 50