Si le rythme de la progression s'est ralenti par rapport à lundi, la tendance reste favorable, les investisseurs s'attendant au lancement par la BCE d'un programme de rachat d'actifs après l'évocation, vendredi par son président, Mario Draghi, de la possibilité d'ajustements de la stratégie de l'institut d'émission.

À Paris, le CAC 40 a gagné 51,30 points, soit 1,18%, à 4.393,41 points, le Footsie britanniqueet le Dax allemand avançant respectivement de 0,7 et 1,18%.

Les indices EuroStoxx 50 et FTSEurofirst 300 confirment la bonne forme des places européennes en prenant respectivement 1,04 et 0,78%.

"Le fait que Draghi se tienne prêt à en faire davantage donne un élan aux indices boursiers", explique Ashraf Laidi, stratégiste à City Index.

La prochaine réunion de politique monétaire de la BCE est prévue le 4 septembre. Les investisseurs guetteront vendredi les prix à la consommation dans la zone euro, attendus en hausse de seulement 0,3% en août, bien loin de l'objectif de l'institut d'émission qui vise un taux d'inflation juste en dessous de 2%.

Les marchés européens ont bien accueilli en outre des indicateurs sur les commandes de biens durables et la confiance du consommateur aux Etats-Unis qui confirment la reprise de la première économie mondiale et expliquent en partie pourquoi Wall Street était orientée à la hausse à l'heure de la clôture en Europe.

Aux valeurs en Europe, la sidérurgie tire son épingle du jeu avec des progressions pour ArcelorMittal, Salzgitter et Voestalpine à la faveur de changements de recommandations motivés par une anticipation d'une amélioration des conditions du marché.

A Paris, le titre ArcelorMittal a progressé de 4,37%, la plus forte hausse d'un CAC 40 très majoritairement dans le vert.

Contre la tendance, GDF Suez a reculé de 0,76%, la plus forte baisse de l'indice parisien, suite à l'abaissement par UBS de son conseil sur le titre.

Sur le marché des changes, l'euro continue son mouvement de repli entamé après les commentaires de Mario Draghi, la monnaie unique européenne retrouvant dans la matinée son niveau du 9 septembre 2013, à 1,3178 dollar, avant de remonter légèrement.

Sur le front du pétrole, le Brent se rapproche des 103 dollars le baril en raison notamment de la persistance des tensions en Ukraine

(Patrick Vignal pour le service français)