À Paris, le CAC 40 a terminé sur un gain de 0,57% (+28,36 points) à 4.984,83 points et le Footsie britannique a terminé quasiment inchangée (-0,01%). En revanche, le Dax allemand a perdu 0,41%, les cinq plus fortes baisses de l'Euro Stoxx 50 étant le fait de valeurs allemandes, Deutsche Telekom (-0,88%) en tête.

L'indice EuroStoxx 50 a avancé de 0,2% et le FTSEurofirst 300 de 0,31%. La semaine dernière, ils avaient abandonné respectivement 4,03% et 2,94%.

Malgré un recul inattendu de l'indice "Empire State", tombé à un creux de plus de six ans, Wall Street était bien orientée au moment de la clôture de l'Europe, tirant également parti de la stabilisation des cours de brut et de nouvelles annonces d'opérations de fusions & acquisitions.

Liberty Interactive (-1,39%) a ainsi annoncé lundi le rachat du distributeur en ligne Zulily (+47,4%) pour 2,4 milliards de dollars (2,2 milliards d'euros), le groupe présidé par le magnat américain John Malone voulant profiter de la jeune clientèle de sa cible et de sa forte présence sur l'internet mobile.

Le fabricant de pompes et de valves Pentair (+1,12%) a annoncé un accord pour le rachat du fabricant d'attaches et fixations métalliques Erico Global pour 1,8 milliard de dollars en numéraire, dette comprise.

Le propriétaire d'hôtels de luxe américain Strategic Hotels & Resorts (+1,44%) a annoncé examiner une série d'options stratégiques, y compris celle de se mettre une vente.

En Europe, l'action Alstom (+7,2%) a signé la meilleure performance de l'indice Stoxx 600, portée par la perspective de voir la Commission européenne bientôt accorder son feu vert au rachat de la branche énergie du groupe français par General Electric.

Sur le marché des changes, le dollar avançait pour le troisième jour de suite face à un panier de devises internationales, les inquiétudes relatives à une "guerre des monnaies" suite à la dévaluation du yuan ayant reflué et la perspective d'une hausse imminente des taux d'intérêt de la Réserve fédérale revenant sur le devant de la scène.

Si l'indice "Empire State" ne plaide pas en faveur d'un tour de vis monétaire, le pic de près de 10 ans atteint par le moral des promoteurs immobiliers en août aux Etats-Unis a joué en faveur du billet vert.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français)