Les futures sur indices new-yorkais suggèrent que Wall Street devrait ouvrir légèrement dans le vert.

La Banque populaire de Chine, qui s'efforce de ralentir le mouvement de vente massif qui a fait perdre au yuan environ 4% de sa valeur en deux jours, a assuré jeudi que la conjoncture dans le pays ne justifiait pas une dépréciation supplémentaire de la devise nationale.

Vers 12h50, le CAC 40 bondit de 1,79% (88,34 points) à 5.013,77 points à Paris, le Dax gagne 1,71% à Francfort et le FTSE progresse de 0,79% à Londres. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 prend 1,74% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro 1,73%.

En revanche la Bourse d'Athènes recule de 0,14% alors que le parlement grec doit valider dans la soirée l'accord ouvrant la voie à un troisième plan d'aide de 85 milliards d'euros.

Tous les indices sectoriels européens évoluent dans le vert. Celui de l'automobile et des biens personnels et domestiques, notamment alimenté par le compartiment du luxe, pénalisés ces derniers jours en raison de leur exposition au marché chinois, figurent parmi les plus performants avec des gains respectifs de 1,7% et 2,1%.

Le titre LVMH progresse de 3%, l'une des plus forte hausse de l'EuroStoxx 50.

Portée par ses solides résultats trimestriels et l'annonce d'un programme de rachat d'actions d'un milliard de dollars, l'action du groupe danois de transport maritime Moller Maersk bondit de 6,5%.

Les investisseurs ont également salué l'optimisme affiché par TUI pour ses perspectives annuelles et l'action bondit de plus de 7%.

En revanche les annonces d'Aegon ont déçu et le titre de l'assureur néerlandais cède 5,5%.

Le fournisseur d'énergie allemand RWE chute de 5,8% après avoir touché en matinée un plus bas de 24 ans, des difficultés sur le marché britannique venant s'ajouter à celles de ses centrales conventionnelles.

Le regain d'appétit pour les actions s'accompagne d'un désintérêt pour les obligations et les rendements de la dette allemande et américaine à dix ans se tendent.

Le dollar rebondit après avoir touché mercredi un plus bas d'un mois face à un panier de devises, à 95,926. De son côté l'euro, qui a touché mercredi un pic d'un mois à 1,1215 dollar, reflue.

(Alexandre Boksenbaum-Granier et Lionel Laurent; Myriam Rivet pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)