À Paris, le CAC 40 a gagné 0,09% (+4,49 points) à 5.033,42 points. À Francfort, le Dax, pénalisé par des prises de bénéfices dans le secteur automobile, a reculé de 0,48%.

A Londres, le FTSE a avancé de 1,57%, porté par la vive hausse (+8,1%) de l'action Standard Chartered après des relèvements de recommandation par Bernstein et Barclays.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 avance de 0,33% tandis que l'EuroStoxx 50 de la zone euro recule de 0,1%.

La Fed doit communiquer à 18h00 GMT le résultat de ses deux journées de réunion de politique monétaire. Elle est susceptible d'apporter des clarifications sur le calendrier de la remontée des taux d'intérêt aux Etats-Unis, que certains voient intervenir dès le mois de juin.

La banque centrale américaine maintient ses taux à leur plus bas historique depuis décembre 2008. Leur dernier relèvement remonte à juin 2006.

Aux valeurs, BMW a perdu 4,21% après avoir revu à la baisse ses prévisions de résultats. A Paris, Lafarge a bondi de 5,45% après l'annonce de discussions avec le cimentier suisse Holcim pour tenter de sauver leur projet de fusion. Le titre Holcim a gagné 2,74%.

Sur le marché des changes, le dollar recule légèrement par rapport à un panier de devises internationales. Les anticipations d'un tour de vis monétaire aux Etats-Unis ont fait gagner plus de 10% à cet indice depuis le début de l'année.

L'euro, plombé par l'annonce puis le lancement du programme de rachat d'actifs obligataires de la Banque centrale européenne(BCE), accuse une chute de plus de 12% face au billet vert sur la période, même s'il a repris mercredi un peu de terrain (+0,54% à 1,0654 dollar). La faiblesse de la monnaie unique, qui va vraisemblablement doper les exportations de la zone euro et donc sa fragile reprise économique, est l'un des principaux facteurs de hausse des places financières européennes.

Les cours du brut sont orientés en nette baisse, plombés par des anticipations d'une nouvelle hausse des stocks de brut aux Etats-Unis, évolution qui accentue une situation caractérisée par une offre abondante et une demande atone.

Comme souvent en cas de repli du marché actions, les actifs obligataires sont recherchés. Le rendement des Treasuries américains à 10 ans a ainsi touché son plus bas depuisle 2 mars, à 2,01%, avant de remonter légèrement

Toujours sur le front obligataire, une émission de Bunds allemands à 10 ans pour 3,3 milliards d'euros a connu un vif succès, en raison d'inquiétudes sur une possible pénurie d'obligations de référence liée au programme de rachat de dette publique que vient de lancer la BCE.

(Patrick Vignal, édité par Wilfrid Exbrayat)